The Fundraising Ask
La littérature anglo-saxonne insiste volontiers sur l'importance d'une communication très explicite quant à la contribution concrète - financière ou autre - que le fundraiser espère obtenir de son interlocuteur.
Or tout collaborateur, tant bénévole que professionnel, ne se sent pas nécessairement à l'aise dans un nouveau rôle de responsable de la collecte de fonds, appellé à aborder divers sympathisants ou prospects dans le cadre de démarches qui comprennent une demande explicite de soutien financier.
C’est pourquoi le fundraiser et ses contacts gagnent parfois à construire d'abord et progressivement une relation de sympathie et de confiance mutuelle, par exemple au départ de propositions d’implication légère: prendre connaissance d’un document explicatif de l’association, participer à une réunion d’information, envisager un coup de pouce bénévole.
Mais il serait contre-productif de ne pas oser demander le soutien financier que le donateur serait probablement tenté d'accorder si on le lui demande. "They can’t say “yes” unless you ask !"
On évitera en tout état de cause d’énoncer des demandes de soutien imprécises. Cette règle essentielle devrait être d’application lors d’entretiens en tête-à-tête, de même que lors de la rédaction de tout mailing d'appel à la générosité.
Un mailing d’appel de fonds gagne toujours à citer en fin de message plusieurs niveaux de contribution envisageables – par exemple 40€, 90€ ou 125€ - en citant de préférence quelques exemples concrets d’achats ou d’actions rendues possibles par ces différents niveaux de contribution.