25/11/2022 – Un grand nombre de quotidiens néerlandophones se sont fait l'écho, dans le courant du mois d'octobre, de plaintes de donateurs qui avaient reçu un courrier d’appel aux dons émanant de la Fondation des Brûlés, dont l’enveloppe portait la mention ‘'Opgelet! Onbetaalde factuur!'.
Interrogé dans le cadre de l’émission ‘De Inspecteur’ de la VRT et s’exprimant en qualité de porte-parole de l’association, Willy Peersman rappelle l’importance des dons pour les projets mis en œuvre par la Fondation des Brûlés.
Et de préciser dans cet interview : ‘Il est évidemment important que nos donateurs ouvrent le courrier que nous leur adressons, sans quoi nous ne recevons pas de dons. On s’est donc dit qu’il convenait peut-être d’y aller un peu plus fort (‘iets forser te werk gaan’), que si une mention ‘Facture’ apparaissait sur l’enveloppe cela faciliterait la suite.
Nous aurions dû réfléchir davantage à cette idée, nous avons totalement sous-estimé l’effet que ce message aurait auprès de nombreuses personnes. Nous avons envoyé une lettre d’excuse à toutes ces personnes.’
Une erreur, mais pas une faute au plan éthique ?
Les opérations de direct mail de la Fondation des Brûlés sont réalisés en concertation avec l'agence Direct Social Communication.
Monsieur Peersman précise que le message contenu dans l'enveloppe de ce mailing-test transmis à 7.500 donateurs faisait référence aux dépenses importantes auxquelles sont souvent confrontées les victimes de brûlures que l’association soutient.
Dès lors, du point de vue de l'association, ce mailing serait incontestablement une erreur de communication sans constituer pour autant une infraction par rapport au Code Ethique de l’AERF (Association pour une Ethique en Collecte de Fonds) auquel cette organisation a souscrit.
L’AERF ne partage pas cet avis. Son Code Ethique (lien) impose à ses membres de ne pas introduire dans leurs demandes de soutien financier des informations contenant des allégations, indications ou présentations fausses ou de nature à induire en erreur.
Sources
- VRT - Radio2 (20 oct) - De Inspecteur - 'Stichting Brandwonden excuseert zich.' (link)
- De Standaard (25 oct) - 'Stichting Brandwonden oogst kritiek met werving', ainsi que Het Belang van Limburg, Gazet van Antwerpen, Het Nieuwsblad.
-> Autres articles consacrés aux pratiques commerciales de l'agence Direct Social Communications (lien)
-> Autres articles consacrés à la thématique 'Ethique et transparence' (lien)
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Une plateforme, deux missions
10/05/2022 – Fondée il y a vingt-cinq ans dans le but de favoriser l’auto-régulation du secteur de la collecte de fonds, l'AERF (Association pour une Ethique en Collecte de Fonds) regroupe quelque 125 organisations actives en levée de fonds.
La plateforme poursuit un double objectif de transparence financière de ses membres ainsi que de défense des intérêts communs des organisations actives en levée de fonds.
Transparence financière
Dans un premier temps l’AERF s’est principalement mobilisée sur des initiatives destinées à renforcer la transparence financière des organisations membres.
Son approche est de ce point de vue assez comparable à celle de la plateforme française Don en Confiance. Celle-ci dispose toutefois de ressources bien plus importantes: budget d'environ 800 000 euros essentiellement financé par les organisations labellisées, près de 110 bénévoles et une équipe de 7 permanents.
Défense des intérêts collectifs des organisations actives en levée de fonds
L’AERF mobilise également ses membres sur des actions de plaidoyer concernant des préoccupations communes qui ne relèvent pas spécifiquement de l’éthique en récolte de fonds.
Ce second objectif correspond aux missions assurées dans divers pays voisins par France Générosités, Goede Doelen Nederland et la Chartered Institute for Fundraising (U.K.).
Ainsi l’AERF a récemment pris l’initiative de réunir diverses plateformes nationales du secteur non-marchand au sein de la Coalition Impact, dans le cadre de revendications communes adressées aux ministres des Finances, de la Justice et de l'Intérieur.
-> Lire : ‘Coalition IMPACT: davantage d'efficacité, davantage de transparence’ (lien)
Les quelque 125 associations membres de l’AERF ont collecté un peu plus de 300 millions d’euros sur l’année 2020.
Leurs recettes issues de la générosité publique proviennent aux deux tiers de dons (225 millions €) et pour un tiers de legs (83 millions €).
Les grands acteurs de la collecte, c’est-à-dire les structures qui collectent plus d’un million d’euros par an, ne représentent qu’un tiers des organisations membres de la plateforme, mais collectent 94% du total des dons et legs.
A l’inverse l’AERF compte quelque 80 organisations de taille plus modeste, dont les contributions émanant des dons et legs ne représentent que 6% du montant global.
On notera que, bien que très majoritaires dans le contexte des quelque deux mille organisations belges actives en collecte de fonds, les organisations de taille modeste sont nettement sus-représentées dans le C.A. de l'AERF.
Impact de la pandémie sur les dons (année 2020)
Concernant les organisations membres de l’AERF, il ressort des résultats financiers relatifs à l’année 2020 que les plus grandes structures (collecte supérieure à 1 million d’euros) ont clôturé la première année Covid en légère hausse, à l’inverse de la plupart des organisations de dimension plus modeste.
Cette tendance reflète une évolution déjà identifiée au départ d’autres sources statistiques, tant en Belgique que dans plusieurs pays voisins.
Pointons, parmi les principales informations ou décisions prises dans le cadre de la récente Assemblée générale de l’AERF:
- acceptation en qualité de nouveau membre de l’asbl de droit public New Samusocial. Cette association avait été mise en cause du fait de la rémunération excessive de certains administrateurs (lien), mais s'est dotée depuis lors de règles de gouvernance strictes et transparantes.
- avertissement lancé à l’adresse de huit organisations dont le dossier relatif aux comptes annuels 2020 a été jugé ‘insatisfaisant’
- exclusion de deux organisations dont la publication des comptes ne répondait pas aux exigences de l'AERF, ce durant deux années consécutives.
Précisons que la plateforme propose toujours aux organisations dont les comptes paraissent provisoirement défaillants de les accompagner dans la résolution de ces difficultés.
Les administrateurs observent par ailleurs que les comptes d'un petit nombre d'organisations membres laissent apparaître un dépassement du pourcentage de dépenses autorisées en matière soit de frais de gestion soit de frais de collecte de fonds.
Budget 2022
L’augmentation du budget 2022 (110.000 €) découle de l’apport d’une ressource complémentaire (35.000 €) liée à l’ouverture d’un poste à temps partiel dédié à la coordination inter-associations des activités en matière de street fundraising.
Ce nouveau poste sera exclusivement financé par les organisations actives en collecte de rue.
Refonte du label AERF
Un budget complémentaire a été inscrit en prévision d’une refonte du label AERF que les associations membres sont tenues de faire figurer dans leur communication aux donateurs.
Le nouveau label pourrait s'inspirer des modèles mis en place par les plateformes française 'Don en confiance' ou néerlandaise (CBF)
-> Lire: 'Pays-Bas: le CBF (Centraal Bureau Fondsenwerving) révise sa communication' (lien)
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15/12/2021 - “Il faut encore donner. La plupart des associations font un travail excellent. Mais il convient de bien vérifier à qui on donne »“
Cette injonction positive clôturait l’émission #Investigation de la RTBf du 8 décembre, intitulée ‘Dons aux pauvres, l’étrange disparition’.
L'enquête collaborative, menée de concert par les hebdomadaires Knack et Le Vif ainsi que le magazine #Investigation (RTBf), a été réalisée grâce au soutien du Fonds pour le journalisme et du Fonds Pascal Decroos.
Les trois médias précités ont publié simultanément, au alentours du 8 décembre dernier, les conclusions de deux enquêtes distinctes menées auprès des associations Poverello et Raphael.
L’asbl Poverello dispose d’une quinzaine d’antennes locales, situées majoritairement en Flandre, toutes animées par des bénévoles. Les équipes proposent une aide alimentaire, des repas chauds et parfois des possibilités d’hébergement.
Les investigations des journalistes ont pu établir, sur base des comptes de l’association, que les dons et legs génèrent une recette annuelle d'environ 900.000 euro. Plutôt que de financer l'amélioration du fonctionnement des activités sociales, ces contributions servent principalement à gonfler un fonds de réserve de plus de 14 millions d’euro.
Cette accumulation de ressources financières inexploitées est dénoncée par les bénévoles de l’association, qui dénoncent l’absence chronique d'investissements pour la rénovation des infrastructures délabrées où sont accueillis les usagers de l’association.
Il apparaît en outre que l’asbl dispose d’un parc immobilier particulièrement important et disparate, qui comprend notamment l’exploitation d’un centre d’équitation situé à daverdisse, dont la clientèle n’est depuis longtemps guère issue de milieux modestes.
Les demandes d’éclaircissements adressées par les journalistes à Johan van Eetvelde, directeur de l’association, n’ont dans un premier temps guère été suivis de réponses. Les explications ultérieures sont restées relativement évasives.
Le second reportage que les trois médias précités ont diffusé au même moment concerne un dossier distinct, relatif cette fois au fonctionnement de l’asbl Raphael.
Une congrégation religieuse avait fait don à cette association d’une ancienne clinique située à Anderlecht, en vue d’y développer un lieu d'hébergement pour personnes en situation d’extrême précarité. Il apparut quelques années plus tard, après la disparition du fondateur, que la survie de ce projet d’habitat à finalité sociale nécessitait d’importants travaux de rénovation que cette ASBL ne pouvait financer à elle seule.
Une solution fut trouvée du côté de l'Archevêché de Malines-Bruxelles, qui était déjà mobilisé sur un important projet de logements à finalité sociale - le projet Bethleem - et paraissait en mesure de négocier l'indispensable prêt bancaire destiné à financer cette rénovation.
L'Archevêché reçut dès lors ce bâtiment en donation dans le cadre d'un contrat dans lequel l’enquête journalistique a cru détecter un conflit d’intérêt.
Le reportage dénonce par ailleurs, sur base des témoignages de trois usagers, divers agissements inappropriés ou frauduleux à charge de la directrice de ce lieu d’hébergement.
ASBL Raphael: limites du travail d'investigation
Il est possible que le travail d'investigation journalistique concernant l'asbl Raphael ait identifié l'un ou l'autre dysfonctionnement dans ce projet immobilier assez complexe. D'aucuns regretteront cependant diverses allégations peu étayées ou gratuites, telle l'affirmation comme quoi "cet investissement sur le long terme va devenir rentable pour l’Eglise et contribuera donc à son enrichissement."
Eric de Beukelaer, vicaire général du diocèse de Liège, note dans son Blog du 8 décembre: 'Tout comme le chasseur a envie d’attraper sa proie, il n’est pas facile pour un journaliste ayant passé des mois à suivre un dossier, de conclure que tout compte fait, il n‘y a pas grand-chose. Du coup, la tentation est grande de scénariser et de dramatiser.'
Sources
- RTBf – La Prenière (8/12/2021) - #Investigation : ‘Dons aux pauvres, l’étrange disparition’ (lien)
- Le Vif – L’Express (8/12/2021) – ‘Travail forcé, sans-abri remis à la rue, financement d'un divorce... Les étranges affaires de l'Eglise’ & 'Poverello, des dizaines de millions inutilisés’ (lien)
- Knack (8/12/2021) – ‘De vraag van 14 miljoen: waar is het geld van Poverello? (lien)
Réactions
- Communiqué de presse de l’asbl RAFAEL : ‘Raphael : un projet honnête de logement pour les pauvres à Bruxelles' (lien)
- Cathobel (10/12/2021) - 'Projet Rafaël: l’autre enquête' (lien)
- Eric de Beukelaer: '#Investigation: boule puante de Noël.' (lien)
- Scandale Rafaël : les journalistes du Vif, de Knack et de la RTBF (#Investigation) réagissent aux déclarations de l’Eglise (lien)
- Communiqué de l'AERF (08/12/21) : 'La confiance se mérite. L'importance de l'éthique et de la transparence.' (lien)
- Bericht van de VEF (08/12/2021): 'Vertrouwen moet je verdienen. Het belang van ethiek en transparantie.' (link)
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19/10/2021 – L’AERF (Association pour une Ethique en Récolte de Fonds) a célébré son vingt-cinquième anniversaire à Leuven, le 13 octobre dernier.
Près de cent cinquante professionnels de la collecte de fonds ont participé à divers ateliers dédiés aux plus récents thèmes d’actualité : fundraising digital, RGPD, etc.
Erik Todts, Président du C.A., proposa en début de matinée un rappel du contexte historique qui amena quelques dizaines d’organisations caritatives à lancer une plateforme commune dédiée à la thématique de l’éthique en collecte de fonds.
C’est à partir des années ’80, et plus particulièrement à la suite de la première campagne Live Aid lancée en 1984 à l’initiative de la BBC (lien), que diverses techniques de recrutement de donateurs - tel notamment le direct mail – furent exploitées de manière plus professionnelle et intensive.
Médecins sans frontières figura parmi les principales organisations en forte croissance au cours de ces années.
Nombre d’organisations confièrent une partie des activités de levée de fonds à des sous-traitants commerciaux.
Le lancement spectaculaire de diverses campagnes d’appels aux dons suscita l’intérêt de nombreux médias. Ceux-ci se firent également l’écho de questions concernant la tonalité misérabiliste de certains messages, ou la destination des fonds récoltés.
Les pouvoirs publics n’exerçaient à cette époque qu’un contrôle limité sur la transparence des organisations actives en levée de fonds, dont les coûts ne pouvaient à cette époque ne pas excéder 20% des recettes.
C’est dans ce contexte que plusieurs acteurs de la collecte jugèrent plus approprié de favoriser la mise en place d’une structure d’auto-régulation du secteur, plutôt que d’être confronté au risque d’un contrôle étatique trop pointilleux.
L’AERF encouragea cependant dès sa création diverses initiatives parlementaires destinées à renforcer l’éthique et la transparence financière en matière de levée de fonds. Ce fut notamment le cas des propositions de loi déposées à l’initiative de Denis Grimberghs (CDH).
Les organisations affiliées à l’AERF se mobilisent sur plusieurs fronts, au nombre desquels :
- un plaidoyer en faveur de la suppression de la taxation sur les legs (liens)
- qualité des messages d’appel à la générosité : rejet des messages culpabilisants, convaincre le donateur de ce qu’on se sent bien quand on partage,
- transparence financière : présentation analytique commune des recettes et des dépenses de chaque organisation, dans le cadre d’un tableau de synthèse publié notamment sur le site de l’AERF.
Le bilan global de l’AERF n’est, au terme de ce premier quart de siècle, que partiellement positif.
Nombre de chantiers sont inachevés :
- le secteur des organisations actives en levée de fonds peine à se choisir une dénomination commune : convient-il d’adopter – à l’exemple des ANBI néerlandaises – le concept d’organisations oeuvrant en faveur de l’intérêt sociétal, ou l’expression - également d’origine néerlandaise - ‘goede doelen’ dont la traduction ‘bonnes causes’ ne convainc pas tous les francophones ?
- Le sigle AERF s’avère nettement moins explicite que les labels en cours dans d’autres pays, tel ‘Don en confiance’ (France). Il est de ce fait probablement peu connu des donateurs.
- Bien que de sérieux efforts ont été consentis par les organisations membres en termes de transparence financière, peu de donateurs semblent réellement intéressés à exercer leur droit de regard sur la manière dont leurs dons sont utilisés.
- Il se peut que les efforts de transparence de l’AERF aient été trop exclusivement focalisés sur une présentation détaillée des données financières, et moins sur l’analyse de l’impact réel des projets mis en œuvre.
- Le dialogue avec les autorités publiques reste difficile, comme en témoigne la décision brutale – sans concertation avec l’AERF - des autorités de la Région flamande concernant la suppression de fait du legs en duo.
Articles complémentaires concernant cette thématique - Bijkomende artikels over dit onderwerp
- 'Peu d’efforts collectifs pour encourager la générosité des Belges' (lien)
- '1996-2021: l'Association pour une Ethique en Récolte de Fonds a 25 ans' (lien)
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19/10/2021 – Le secteur des organisations actives en levée de fonds compte peu de structures qui aient pris la peine de définir et de documenter leur politique en matière d’intégrité.
Les initiatives que Broederlijk Delen a prises en cette matière ont fait l’objet d’une présentation détaillée dans le cadre du récent Congrès de l’AERF du 13 octobre dernier.
Ces engagements concrets pourraient inspirer nombre d'autres organisations.
Une charte
La politique en matière d’intégrité (‘integriteitsbeleid’) de l’association est définie avec précision dans le cadre d'une charte.
Par ailleurs diverses procédures ont été mises en place en vue de détecter d’éventuelles faiblesses au niveau de sa mise en application.
Elles ont par exemple vocation à prévenir des risques de fraudes - y compris auprès des organisations partenaires - ou à vérifier le respect de critères de sélection à observer dans le cas de partenariats avec le monde des entreprises.
Des règles spécifiques ont également été définies concernant l’acceptation de donations importantes.
‘Tone of voice’: priorité aux valeurs positives
Broederlijk Delen s’est dotée depuis une dizaine d’années d’un Code de conduite qui traite de la qualité des messages transmis aux donateurs.
Le nouveau ‘tone of voice’ entend résolument inciter les sympathisants à se mobiliser sur base de valeurs positives: ‘Wij zijn geboren delers’ (‘Nous avons vocation à partager’).
L'organisation se veut respectueuse vis-à-vis de ses donateurs ainsi que des bénéficiaires qui ne pourraient dès lors être décrits de manière misérabiliste.
Broederlijk Delen s’interdit de faire appel aux images et arguments culpabilisants.
Au contraire de ce que prétendent certains professionnels du fundraising, l'organisation estime que ces choix n’ont pas entrainé une diminution des recettes liées aux mailings.
Autres engagements en matière de direct mail, transparence financière
L’éthique de la collecte implique également le respect d’exigences strictes en termes de fréquence des appels à la générosité, notamment en matière de direct mail et en télémarketing.
Broederlijk Delen publie ses comptes en conformité par rapport aux exigences de transparence financière définis par l’AERF, et s'est également soumis aux exigences de contrôle de qualité liés à l’octroi du label EFQM.
Le site de l’organisation consacre plusieurs pages aux informations susceptibles de répondre aux questions des donateurs concernant l’affectation de le leurs dons (lien).
Source
'Congres VEF 25' - Workshop 'Kwaliteit, ethiek en resultaat'
(Puhie Demaku, Teamleader Fundraising)
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