Revue de presse - Persoverzicht (2019 07->09)
Dons, legs, mécénat (juillet-octobre 2019)
Giften, legaten, mecenaat (juli-october 2019)
17/07/2019 – Het Laatste Nieuws ‘Jarigen op Facebook- makkelijk geld voor goede doelen’
17/07/2019 – De Standaard ‘IS HET GOED OM GELD TE GEVEN AAN BEDELAARS?’
17/08/2019 – De Morgen ‘Geef geld, en laat derde wereld zelf beslissen’
27/08/2019 – Le Soir ‘Pourquoi le nombre de testaments a explosé de 15,6% en un an’
19/09/2019 - De Standaard – ‘Hoe Team Pia straffer stuntte dan De Warmste Week'
19/09/2019 - La Libre Belgique 'Comment expliquer ce formidable élan de solidarité pour Pia ?'
04/10/2019 – VRT ‘Het beeld van het rijke Westen dat het passieve Zuiden probeert te "redden", is voorbijgestreefd’
06/09/2019 – La Libre ‘Les dons en ligne déductibles fiscalement’
12/10/2019 - VRT (Radio 1) 'Afschaffen van het duolegaat is een ramp voor goede doelen' (interview Isabelle Marneffe, VUB Foundation)
25/09/2019 – Le Soir ‘15 % de testaments de plus en un an’
30/09/2019 – RTBf – ‘300.000 euros récoltés pour l'achat du grand bois d'Hennuyères’
02/10/2019 - VRT - Herbekijk 'Pano - Ontwikkelingssamenwerking 2.0' (vidéo)
3/10/2019 - VRT - Pano undercover als fondsenwerver voor ngo's: "Een beetje voor het goede doel, vooral voor het geld"
3/10/2019 – Radio Een ‘Erik Todts: "Verrast en kwaad. Deze Pano reportage kan ons wakker schudden"
04/10/2019 – La Libre ‘Les bonnes causes ne méritent pas des démarcheurs agressifs’
10/10/2019 – De Morgen ‘Duolegaten - Schrapping duolegaat treft kankeronderzoek, noodhulp en zelfs tijger in Cambodja’
10/10/2019 – De Standaard ‘Veel onrust over hervorming duolegaat’
12/10/2019 – La Libre ‘AtlasGo lève un million de dollars pour la bonne cause’
12/10/2019 – De Tijd ‘Afschaffing duolegaat levert alleen verliezers op’
19/10/2019 – Gazet van Antwerpen ‘Onderzoek - Belg is gieriger dan Nederlander’
Logiciels de gestion des dons: quoi de neuf ?
Une même solution pour le suivi des donateurs et de tous vos autres contacts ?
Les associations actives en collecte de fonds éprouvent des difficultés à se doter d'un logiciel de gestion des contacts qui soit à même de gérer efficacement le fichier des donateurs en même temps que d'autres catégories de contacts: membres, bénévoles, contacts au sein d'entreprises, etc.
Certaines organisations privilégient une solution performante en gestion des dons, et renoncent à y intégrer le suivi des autres contacts.
D'autres choisissent de gérer tous les contacts de l'association au départ d'une solution CRM commune, qui dans bien des cas ne propose qu'un nombre limité de fonctionnalités pour la gestion du fichier du fichier de donateurs.
Gestion des contacts: Entraide et Fraternité opte pour une plateforme intégrée
Est-il efficace d'intégrer la gestion des dons dans une solution CRM commune à tous les départements de l'organisation ?
L’ONG Entraide et Fraternité, qui compte nombre de donateurs et anime un important réseau de bénévoles au travers des paroisses, s'est trouvée confrontée à ce dilemne.
Tanguy Dumont, responsable informatique de l’association, s’est attelé dans un premier temps à documenter les fonctionnalités que chaque département de l’association souhaitait pouvoir exploiter sur une éventuelle plateforme commune de gestion des contacts: administration des dons, animation des campagnes mises en œuvre au plan régional par le réseau de bénévoles, gestion des projets que l’association soutient dans les pays du Sud.
L’envoi du cahier des charges a suscité plusieurs offres de différents prestataires.
Toutes ont été évaluées au départ d’un scoring rigoureux qui prenait en compte les fonctionnalités offertes, mais également le degré de fiabilité lié au choix du partenaire – ‘le facteur humain’ – et le coût global de la solution.
Il n’a pas été donné de suite aux offres émanant d’acteurs free-lance lorsque la garantie en termes de continuité du service ne semblait pas assurée.
Montée en puissance des applications Salesforce
Entraide et Fraternité a en définitive choisi de s’engager sur une solution globale Salesforce, dont l’implémentation progressive assurera d’abord la gestion des contacts hors fundraising, et intégrera dans une seconde phase la gestion des dons.
La solution Salesforce est couramment utilisée en collecte de fonds aux Pays-Bas, et plus rarement en France où elle a été choisie par le CCFD, une ONG membre d'un réseau européen dont Entraide et Fraternité fait partie.
Le marché belge de la collecte compte plusieurs utilisateurs d'applications Salesforce: Association Muco, et plus récemment la Fondation contre le Cancer, Lumière pour le Monde, Via Don Bosco ainsi que les Jeunesses Musicales de Belgique.
Entraide et Fraternité a confié l’implémentation de la solution Salesforce à la société ABSI, qui a été reprise depuis lors par PWC.
-> Lire : Communiqué: PwC accepte l’acquisition de l’expert Salesforce ABSI
La migration des fichiers d'Entraide et Fraternité vers la nouvelle plateforme a bien évidemment été précédée par de délicates opérations de déduplication et d'enrichissement des données, notamment avec le concours de la société Bisnode.
Espadon (iRaiser) et Salesforce : quels atouts, quelles différences ?
L'offre de solutions informatiques directement exploitables par les acteurs de la collecte de taille moyenne reste limitée.
Le CRM de la société néerlandaise Procurios, qui est uniquement distribuée dans le Nord du pays, compte provisoirement peu d’utilisateurs intensifs dans le secteur de la collecte de fonds, hormis Solidagro.
Le leadership du logiciel Espadon reste incontestable du point de vue du nombre de solutions implantées sur le marché belge.
La nouvelle version de ce CRM, décidée lors du rachat de cette solution par la société iRaiser, a été configurée dans une environnement Odoo.
Espadon sous Odoo est dès à présent opérationnel, et sera implanté sous peu à la Fondation Roi Baudouin.
C'est également sur base de cette solution que la société ONG Conseil assure l'administration des dons pour le compte d'associations qui préfèrent externaliser ce service.
Deux logiciels de gestion des dons au sommaire du prochain Fundraisers Forum
Que nous propose la nouvelle version d’Espadon ?
Comment réussir l’implémentation d’une solution Salesforce ?
Ces questions feront l’objet d’une double présentation lors du workshop de ce jeudi 16 novembre, dont le programme est rappellé ci-dessous.
‘Waar halen zij mijn gegevens?’
‘Al die spullen uitdelen, is dat eigenlijk geen verspilling ?’
03/10/2019 Nogmaals een kritisch artikel, deze keer in Het Nieuwsblad, over de dubieuze praktijken van een gering aantal Belgische ngo’s die hun donateurs voortdurend met allerlei prulletjes bestoken, en de persoonlijke gegevens van hun schenkers zonder expliciete toestemming aan derden doorgeven of verkopen.
Het Nieuwsblad publiceerde op 21 september een getuigenis van de heer Vananderoye (Halle):
‘Voor mij liggen liggen intussen al vier meerkleurige balpennen, twee grote kalenders voor 2020, drie blaadjes met dieren en mijn adres erop. Gisteren kreeg ik zelfs nog een zonnebril toegestuurd. Moet dat allemaal? Is dat eigenlijk geen verspilling?’
Bedelbrieven met premiums
De voor- en nadelen van het regelmatig opsturen van bedelbrieven met ‘premiums’ werden reeds in vorige artikels van deze website besproken, waaronder:
- 'Le RGPD et l'envoi répété de cadeaux non-sollicités'
- ‘Mailings avec cadeaux non-sollicités: les arguments économiques’
'Waar halen zij mijn gegevens ?'
De heer Vanderoye vraagt zich tevens ook af waarom hij nu zoveel bedelbrieven van ngo’s krijgt die hem volledig onbekend zijn: ‘Waar halen zij mijn gegevens?
Deze praktijk, alsmede het regelmatig opsturen van premiums, wordt in België inderdaad nog steeds door de fundraising agency Direct Social Communication aangemoedigd.
Het frequent doorgeven of verkopen van adressen van schenkers zonder hun voorafgaande toestemming is nochtans volgens bijna alle juristen in diverse Europese landen tegenstrijdig met de Europese privacy wetgeving (GDPR).
-> 14/01/2019 - 'Cession d'adresses malgré l'absence d'opt-in'
Bron
Het Nieuwsblad (21/10/2019) - 'Van balpennen tot een zonnebril, allemaal in de hoop een gift te krijgen”
Campagne #TeamPia : décryptage d’une réussite exceptionnelle
1,9 million d’euros collectés en trois jours, à l'initiative d'une famille
Vives critiques vis-à-vis de l'industrie pharmaceutique
24/09/2019 - L’action de solidarité spontanée lancée par les parents de la petite Pia (10 mois), atteinte d’amyotrophie spinale (AMS), a permis de susciter en moins de trois jours l’envoi de 950.000 sms rapportant chacun 2 euros, permettant d’atteindre 1,9 million d’euros, soit le montant nécessaire au paiement du traitement médical de l’enfant.
L’opération #TeamPia a bénéficié d’une couverture médiatique exceptionnelle, alors qu'elle était nullement sponsorisée par la presse écrite ou audiovisuelle.
Les médias ne se sont pas privés de relayer à cette occasion nombre de questions et commentaires critiques relatifs au coût exceptionnellement élevé du médicament Zolgensma, dont la société Novartis refuse de diminuer le prix.
Certains commentaires suggèrent qu'à terme la problématique relative au coût des traitements en faveur de patients atteints de maladies rares ne pourra se résoudre qu’au prix d'une difficile négociation avec l’industrie pharmaceutique, qu'il conviendra de mener à l'échelon européen.
Succès foudroyant de la campagne: tentatives de décryptage
Deux articles, publiés respectivement par De Standaard et La Libre Belgique, s’interrogent sur les raisons qui justifient le succès foudroyant de la campagne #TeamPia.
Interrogé dans le cadre d’un Journal Télévisé de la RTBf (20/09/2019), le grand-père de Pia reconnait d'emblée que la famille a eu l'énorme chance de pouvoir s'appuyer sur une dizaine de personnes issues de leur entourage, dont les compétences ont permis de lancer un plan d’action de qualité professionnelle.
L’équipe comprenait notamment un expert marketing, un copy-writer, une digital storyteller, un graphiste et la fondatrice du Berrefonds.
Un groupe WhatsApp, qui comptait une soixantaine de membres, s’est chargé de mobiliser diverses personnalités susceptibles de relayer le message sur les réseaux sociaux.
L'article du Standaard propose divers commentaires d'experts en communication.
‘Fais-tu déjà partie du #TeamPia ? Envoie un SMS au 4666, et sauve sa vie avec tes deux euros’
Pour Dieter Van Esch (agence de communication Intracto), le message de base a pour avantage d’être simplissime: une seule injection permet de sauver la vie de cet enfant, et il suffit au donateur d’envoyer un message de trois lettres à un numéro SMS composé de quatre chiffres.
Harry Demey (directeur LDV United) apprécie que le message précise que ‘Si un Belge sur dix verse 2 euros, Pia pourra être sauvée’. L’objectif final – 1,9 million d’euros – semble ainsi nettement plus accessible.
Un compteur affichait les résultats intermédiaires obtenus par la campagne, et nombre de médias se sont empressés de les publier.
Une excellente initiative, d’après Fons Van Dyck, directeur du bureau de marketing Think BBDO, car le public aime participer à un défi collectif dont la progression peut se mesurer d’heure en heure. La publication des résultats intermédiaires, tant sur les réseaux sociaux que dans les médias traditionnels, contribua certainement à maintenir l’opération #TeamPia au cœur de l’actualité.
Philippe Hénon (UNICEF) rappelle que les campagnes en faveur de causes de proximité suscitent toujours davantage de sympathie.
L’opération ‘#TeamPia’ permettait en outre au donateur de participer à un combat de type ‘nous contre les autres’.
La responsable 'digital storytelling' de l'équipe #TeamPia reconnait également que le message s'inscrivait dans une perspective de type 'David contre Goliath'.
Interrogée par La Libre Belgique, Annabelle Klein, psychologue et professeure en communication à l’Université de Namur, lie également ce formidable élan de solidarité à une espèce d’opposition au système : « Comme si on dénonçait une certaine incapacité de nos systèmes traditionnels à pouvoir aider. »
Elle constate « la construction d’un récit sur la base d’une fragilité d’un enfant et un système relativement hermétique. L’impuissance des parents nous renvoie à la nôtre et cela nous donne l’envie d’en sortir et de faire basculer le récit. D'un point de vue communicationnel je pense que le fait d'avoir basé le récit sur cette opposition participe au fait que cela a fonctionné.»
On précisera enfin que le don par SMS, qui a pour énorme avantage de garantir une rapidité du résultat, bénéficie dans pareille circonstance d’un coup de pouce des opérateurs – Proximus, Telenet, Orange - qui ne prélèvent aucun coût de transaction dans le cadre de campagnes d’appel au don.
Sources:
- De Standaard (19/092019) – ‘Hoe Team Pia straffer stuntte dan De Warmste Week'
- La Libre Belgique (19/09/2019) – 'Comment expliquer ce formidable élan de solidarité pour Pia ?'
- Site de campagne TeamPia
Flandre: nouvelles fusions obligatoires entre associations ?
Trop d’associations concurrentes, concertation insuffisante, faible impact ?
Plus de quatre mille causes soutenues par la générosité publique
16/09/2019 La Belgique compte plus de 2.300 associations dont les recettes proviennent notamment de dons et de legs, et qui reconnues par le SPF Finances pour l'octroi d'attestions fiscales.
On peut y ajouter sans risque d’erreur au minimum deux mille autres initiatives non reconnues par le SPF Finances, qui font également appel à la générosité du public.
Trop d'initiatives, trop peu d'impact ?
Cette abondance d’initiatives privées pose parfois question, notamment lorsqu’un grand nombre de structures de taille modeste opèrent dans un même domaine: manque de concertation, risque de doubles emplois, insuffisance des indicateurs de résultats.
Ainsi le secteur de l’aide privée aux personnes sans-abri, qui compte dans certaines grandes villes un nombre croissant de nouvelles micro-initiatives, est-il parfois pointé du doigt.
Parfois justifiées, ces critiques passent à l'évidence sous silence le fait que nombre d'innovations sociales ont vu le jour grâce au travail pionnier d'initiatives citoyennes indépendantes des pouvoir publics.
Il arrive donc que les pouvoirs publics soient tentés de réformer les critères d’accès aux subsides dans le but de les répartir sur un nombre plus restreint d’organisations sélectionnées sur base du professionnalisme et de l’efficacité de leur action.
En matière de Coopération au Développement le gouvernement fédéral a ainsi diminué il y a près de deux ans la liste des ONG susceptibles de bénéficier de subsides pluriannuels.
Le gouvernement flamand a provoqué à la même époque une fusion quelque peu forcée, au sein des C.A.W. (Centrum voor Algemeen Welzijn), de diverses initiatives locales dans le domaine de la lutte contre la précarité.
Le monde associatif flamand dans la tourmente
Un court mais riche article publié dans LE VIF-L'EXPRESS du 12/09/2019 fait état de nouvelles craintes des associations du Nord du pays, sur base de bruits de couloir qui évoquent de nouvelles fusions, concernant cette fois les associations de lutte contre la pauvreté.
L’article cite Mark Elchardus, professeur en sociologie de la VUB, qui y voit une question de «primauté politique » et d’un retour du pouvoir « aux élus du peuple ». Il est vrai que les partis de sensibilité conservatrice n'apprécient que modérément d'être confrontés aux interpellations critiques d'associations dont les membres appartiennent majoritairement à d'autres affiliations politiques.
L'auteur de l'article suggère que le programme de la N.V.A. et le succès de certaines thèses défendues par le Vlaams Belang semblent rejoindre la volonté de déstructuration du monde associatif manifesté par divers partis populistes actifs dans d’autres pays européens.
Et les donateurs dans tout ça ?
L’article du VIF ne s’interroge pas sur les attentes des donateurs face à l'éventualité d'une accélération des fusions forcées entre associations.
Sont-ils eux-mêmes irrités par un secteur associatif qui leur semble exaggérément morcelé, et que les pouvoirs publics entendent à raison assainir ?
Seront-ils au contraire peu enclins à soutenir telle initiative privée qui leur était chère, dès lors que celle-ci aura été absorbée au sein d’une méga-structure plus fonctionnarisée et davantage inféodée aux pouvoirs publics ?
Faut-il s'attendre à ce que ces fusions entre associations permettront de financer le développement d’outils de collecte de fonds nettement plus performants ?
Assistera-t-on – notamment dans le domaine de la lutte contre la pauvreté - à une réorientation de la générosité de certains donateurs en faveur d'une minorité d'associations totalement indépendantes des pouvoirs publics qui, à l’instar de Greenpeace ou d’Amnesty, se concentrent sur une fonction de lobbying ?
Affaire à suivre …
Source
Hebdomadaire LE VIF-L'EXPRESS (12/09/2019) – Joyce Azar - ‘Et la Flandre dans tout çaLe monde associatif dans la tourmente'
Autres articles concernant la thématique ‘Fusions pour plus d'impact‘ : onglet merging-charities ci-dessous.