‘Waar halen zij mijn gegevens?’
‘Al die spullen uitdelen, is dat eigenlijk geen verspilling ?’
03/10/2019 Nogmaals een kritisch artikel, deze keer in Het Nieuwsblad, over de dubieuze praktijken van een gering aantal Belgische ngo’s die hun donateurs voortdurend met allerlei prulletjes bestoken, en de persoonlijke gegevens van hun schenkers zonder expliciete toestemming aan derden doorgeven of verkopen.
Het Nieuwsblad publiceerde op 21 september een getuigenis van de heer Vananderoye (Halle):
‘Voor mij liggen liggen intussen al vier meerkleurige balpennen, twee grote kalenders voor 2020, drie blaadjes met dieren en mijn adres erop. Gisteren kreeg ik zelfs nog een zonnebril toegestuurd. Moet dat allemaal? Is dat eigenlijk geen verspilling?’
Bedelbrieven met premiums
De voor- en nadelen van het regelmatig opsturen van bedelbrieven met ‘premiums’ werden reeds in vorige artikels van deze website besproken, waaronder:
- 'Le RGPD et l'envoi répété de cadeaux non-sollicités'
- ‘Mailings avec cadeaux non-sollicités: les arguments économiques’
'Waar halen zij mijn gegevens ?'
De heer Vanderoye vraagt zich tevens ook af waarom hij nu zoveel bedelbrieven van ngo’s krijgt die hem volledig onbekend zijn: ‘Waar halen zij mijn gegevens?
Deze praktijk, alsmede het regelmatig opsturen van premiums, wordt in België inderdaad nog steeds door de fundraising agency Direct Social Communication aangemoedigd.
Het frequent doorgeven of verkopen van adressen van schenkers zonder hun voorafgaande toestemming is nochtans volgens bijna alle juristen in diverse Europese landen tegenstrijdig met de Europese privacy wetgeving (GDPR).
-> 14/01/2019 - 'Cession d'adresses malgré l'absence d'opt-in'
Bron
Het Nieuwsblad (21/10/2019) - 'Van balpennen tot een zonnebril, allemaal in de hoop een gift te krijgen”
Campagne #TeamPia : décryptage d’une réussite exceptionnelle
1,9 million d’euros collectés en trois jours, à l'initiative d'une famille
Vives critiques vis-à-vis de l'industrie pharmaceutique
24/09/2019 - L’action de solidarité spontanée lancée par les parents de la petite Pia (10 mois), atteinte d’amyotrophie spinale (AMS), a permis de susciter en moins de trois jours l’envoi de 950.000 sms rapportant chacun 2 euros, permettant d’atteindre 1,9 million d’euros, soit le montant nécessaire au paiement du traitement médical de l’enfant.
L’opération #TeamPia a bénéficié d’une couverture médiatique exceptionnelle, alors qu'elle était nullement sponsorisée par la presse écrite ou audiovisuelle.
Les médias ne se sont pas privés de relayer à cette occasion nombre de questions et commentaires critiques relatifs au coût exceptionnellement élevé du médicament Zolgensma, dont la société Novartis refuse de diminuer le prix.
Certains commentaires suggèrent qu'à terme la problématique relative au coût des traitements en faveur de patients atteints de maladies rares ne pourra se résoudre qu’au prix d'une difficile négociation avec l’industrie pharmaceutique, qu'il conviendra de mener à l'échelon européen.
Succès foudroyant de la campagne: tentatives de décryptage
Deux articles, publiés respectivement par De Standaard et La Libre Belgique, s’interrogent sur les raisons qui justifient le succès foudroyant de la campagne #TeamPia.
Interrogé dans le cadre d’un Journal Télévisé de la RTBf (20/09/2019), le grand-père de Pia reconnait d'emblée que la famille a eu l'énorme chance de pouvoir s'appuyer sur une dizaine de personnes issues de leur entourage, dont les compétences ont permis de lancer un plan d’action de qualité professionnelle.
L’équipe comprenait notamment un expert marketing, un copy-writer, une digital storyteller, un graphiste et la fondatrice du Berrefonds.
Un groupe WhatsApp, qui comptait une soixantaine de membres, s’est chargé de mobiliser diverses personnalités susceptibles de relayer le message sur les réseaux sociaux.
L'article du Standaard propose divers commentaires d'experts en communication.
‘Fais-tu déjà partie du #TeamPia ? Envoie un SMS au 4666, et sauve sa vie avec tes deux euros’
Pour Dieter Van Esch (agence de communication Intracto), le message de base a pour avantage d’être simplissime: une seule injection permet de sauver la vie de cet enfant, et il suffit au donateur d’envoyer un message de trois lettres à un numéro SMS composé de quatre chiffres.
Harry Demey (directeur LDV United) apprécie que le message précise que ‘Si un Belge sur dix verse 2 euros, Pia pourra être sauvée’. L’objectif final – 1,9 million d’euros – semble ainsi nettement plus accessible.
Un compteur affichait les résultats intermédiaires obtenus par la campagne, et nombre de médias se sont empressés de les publier.
Une excellente initiative, d’après Fons Van Dyck, directeur du bureau de marketing Think BBDO, car le public aime participer à un défi collectif dont la progression peut se mesurer d’heure en heure. La publication des résultats intermédiaires, tant sur les réseaux sociaux que dans les médias traditionnels, contribua certainement à maintenir l’opération #TeamPia au cœur de l’actualité.
Philippe Hénon (UNICEF) rappelle que les campagnes en faveur de causes de proximité suscitent toujours davantage de sympathie.
L’opération ‘#TeamPia’ permettait en outre au donateur de participer à un combat de type ‘nous contre les autres’.
La responsable 'digital storytelling' de l'équipe #TeamPia reconnait également que le message s'inscrivait dans une perspective de type 'David contre Goliath'.
Interrogée par La Libre Belgique, Annabelle Klein, psychologue et professeure en communication à l’Université de Namur, lie également ce formidable élan de solidarité à une espèce d’opposition au système : « Comme si on dénonçait une certaine incapacité de nos systèmes traditionnels à pouvoir aider. »
Elle constate « la construction d’un récit sur la base d’une fragilité d’un enfant et un système relativement hermétique. L’impuissance des parents nous renvoie à la nôtre et cela nous donne l’envie d’en sortir et de faire basculer le récit. D'un point de vue communicationnel je pense que le fait d'avoir basé le récit sur cette opposition participe au fait que cela a fonctionné.»
On précisera enfin que le don par SMS, qui a pour énorme avantage de garantir une rapidité du résultat, bénéficie dans pareille circonstance d’un coup de pouce des opérateurs – Proximus, Telenet, Orange - qui ne prélèvent aucun coût de transaction dans le cadre de campagnes d’appel au don.
Sources:
- De Standaard (19/092019) – ‘Hoe Team Pia straffer stuntte dan De Warmste Week'
- La Libre Belgique (19/09/2019) – 'Comment expliquer ce formidable élan de solidarité pour Pia ?'
- Site de campagne TeamPia
Flandre: nouvelles fusions obligatoires entre associations ?
Trop d’associations concurrentes, concertation insuffisante, faible impact ?
Plus de quatre mille causes soutenues par la générosité publique
16/09/2019 La Belgique compte plus de 2.300 associations dont les recettes proviennent notamment de dons et de legs, et qui reconnues par le SPF Finances pour l'octroi d'attestions fiscales.
On peut y ajouter sans risque d’erreur au minimum deux mille autres initiatives non reconnues par le SPF Finances, qui font également appel à la générosité du public.
Trop d'initiatives, trop peu d'impact ?
Cette abondance d’initiatives privées pose parfois question, notamment lorsqu’un grand nombre de structures de taille modeste opèrent dans un même domaine: manque de concertation, risque de doubles emplois, insuffisance des indicateurs de résultats.
Ainsi le secteur de l’aide privée aux personnes sans-abri, qui compte dans certaines grandes villes un nombre croissant de nouvelles micro-initiatives, est-il parfois pointé du doigt.
Parfois justifiées, ces critiques passent à l'évidence sous silence le fait que nombre d'innovations sociales ont vu le jour grâce au travail pionnier d'initiatives citoyennes indépendantes des pouvoir publics.
Il arrive donc que les pouvoirs publics soient tentés de réformer les critères d’accès aux subsides dans le but de les répartir sur un nombre plus restreint d’organisations sélectionnées sur base du professionnalisme et de l’efficacité de leur action.
En matière de Coopération au Développement le gouvernement fédéral a ainsi diminué il y a près de deux ans la liste des ONG susceptibles de bénéficier de subsides pluriannuels.
Le gouvernement flamand a provoqué à la même époque une fusion quelque peu forcée, au sein des C.A.W. (Centrum voor Algemeen Welzijn), de diverses initiatives locales dans le domaine de la lutte contre la précarité.
Le monde associatif flamand dans la tourmente
Un court mais riche article publié dans LE VIF-L'EXPRESS du 12/09/2019 fait état de nouvelles craintes des associations du Nord du pays, sur base de bruits de couloir qui évoquent de nouvelles fusions, concernant cette fois les associations de lutte contre la pauvreté.
L’article cite Mark Elchardus, professeur en sociologie de la VUB, qui y voit une question de «primauté politique » et d’un retour du pouvoir « aux élus du peuple ». Il est vrai que les partis de sensibilité conservatrice n'apprécient que modérément d'être confrontés aux interpellations critiques d'associations dont les membres appartiennent majoritairement à d'autres affiliations politiques.
L'auteur de l'article suggère que le programme de la N.V.A. et le succès de certaines thèses défendues par le Vlaams Belang semblent rejoindre la volonté de déstructuration du monde associatif manifesté par divers partis populistes actifs dans d’autres pays européens.
Et les donateurs dans tout ça ?
L’article du VIF ne s’interroge pas sur les attentes des donateurs face à l'éventualité d'une accélération des fusions forcées entre associations.
Sont-ils eux-mêmes irrités par un secteur associatif qui leur semble exaggérément morcelé, et que les pouvoirs publics entendent à raison assainir ?
Seront-ils au contraire peu enclins à soutenir telle initiative privée qui leur était chère, dès lors que celle-ci aura été absorbée au sein d’une méga-structure plus fonctionnarisée et davantage inféodée aux pouvoirs publics ?
Faut-il s'attendre à ce que ces fusions entre associations permettront de financer le développement d’outils de collecte de fonds nettement plus performants ?
Assistera-t-on – notamment dans le domaine de la lutte contre la pauvreté - à une réorientation de la générosité de certains donateurs en faveur d'une minorité d'associations totalement indépendantes des pouvoirs publics qui, à l’instar de Greenpeace ou d’Amnesty, se concentrent sur une fonction de lobbying ?
Affaire à suivre …
Source
Hebdomadaire LE VIF-L'EXPRESS (12/09/2019) – Joyce Azar - ‘Et la Flandre dans tout çaLe monde associatif dans la tourmente'
Autres articles concernant la thématique ‘Fusions pour plus d'impact‘ : onglet merging-charities ci-dessous.
Les Belges apprécient le bouton 'Donate' de Facebook
28/08/2019 - Le bouton ‘Donate’ de Facebook génère depuis plus d’un an un nombre croissant de dons au bénéfice d’associations belges.
Le quotidien l’ECHO, précédé par divers articles publiés dans la presse néerlandophone, évoque les atouts et écueils de cette formule qui, faute d’accord du SPF Finances, ne permet pas encore au donateur de recevoir une attestation fiscale.
Le succès du bouton ‘Donate’ de Facebook se vérifie surtout à l’occasion des anniversaires, nombre d’internautes proposant à leurs amis d’effectuer un don au profit d’une association.
Du côté de Facebook (Kim Van Bokhoven) on considère que plus d’un milliard de dollars ont ainsi déjà été collectés au profit d’associations.
Het Laatste Nieuws fournit des chiffres précis émanant de diverses associations bénéficiaires : Médecins sans Frontières (75.000 euro), Cliniclowns (40.000 euro), UNICEF (30.000 euro), SOS Villages d’Enfants (24.000 euro), Natuurpunt (5.800 euro).
Peu après le lancement en septembre 2017 du bouton ‘Donate’, Facebook a renoncé à prélever une commission de 5% sur les dons collectés.
Mais le SPF Finances a jusqu’à présent refusé que ce type de versement puisse bénéficier d’une attestation fiscale, parce que ces contributions transitent brièvement par un compte qui n’est pas détenu par l’association bénéficiaire.
S’exprimant dans De Standaard, le responsable de la cellule digitale de MSF précise que cette restriction propre à la législation belge concerne également d’autres modes de paiement en ligne, tel que PayPal et Stripe.
Mise à jour de cet article - Assouplissement
07/09/2019 - Une circulaire publiée début septembre par le SPF Finances a considérablement assoupli les restrictions mentionnées dans le présent article.
-> Lire: 'Délivrance d’attestations fiscales dans le cas de dons en ligne'
Sources
- Het Laatste Nieuws (17/072019) - Jarigen op Facebook- makkelijk geld voor goede doelen
- De Morgen (17/07/2019) - Jarigen zijn beste fondsenwervers
- De Standaard (23/07/2019) - Ngo’s vrezen minder giften door oubollige regels
- L’Echo (28/08/2019) – Pas encore d’attestation fiscale pour les dons via Facebook.
- De Standaard (6/09/2019) - Ook fiscaal voordeel voor giften via PayPal
Liens utiles
- Comment ajouter un bouton Faire un don à la Page de mon organisation caritative ?
- Uitleg NU DONEREN knop aan Facebook page toevoegen (vidéo)
Campagnespot 'Maak van geven een kunst': doet u mee?'
Reeds 40 culturele en socioculturele organisaties
hebben hun eigen campagnespot in handen
Met Het Atelier willen minister Gatz en Emolife culturele en socio-culturele organisaties in staat stellen om op een correcte en professionele manier aan fondsenwerving te doen.
-> Artikel 'Minister Gatz maakt van geven een kunst'
Elke (socio-)culturele organisatie die erkend is door het Departement Cultuur, Jeugd en Media kan een gepersonaliseerde promospot laten opnemen.
Inmiddels hebben meer dan 40 culturele en socioculturele organisaties hun eigen campagnespot in handen.
U kan ze hier bekijken.
Hoe werkt het ?
Elke spot bestaat uit een algemeen deel van 30 seconden gevolgd door uw persoonlijke boodschap van nog eens 30 seconden.
De opnames en montage worden volledig professioneel verzorgd door productiehuis Clementine.
Voor de opnamedag hoeft u in totaal maar één uur ter plaatse te rekenen.
Hierna kan u de spot inzetten waar en wanneer u wilt. Op het intranet kan u de nodige informatie vinden voor een goede omkadering van de spot. Zo kunt u uw publiek echt motiveren om te geven.
Bijdrage
Door de financiële tussenkomst van de Vlaamse overheid kan u een professionele campagnespot laten maken voor een klein deel van de daadwerkelijke kostprijs: van 600 tot 1.200 euro excl. BTW., die berekend wordt volgens uw gemiddelde omzet van de laatste 2 volledige boekjaren.
Bron
EMOLIFE - Nieuwe opnames 'Maak van geven een kunst'. Doet u mee?