24/10/2018 - HoGent start een nieuw onderzoek rond fondsenwerving, namelijk “Hoe kan de inzet van schenkerspersona’s nonprofit- en socialprofitorganisaties ondersteunen in de ontwikkeling van een gerichte communicatiestrategie naar schenkers ?”.
In een driejarig onderzoeksproject wil de Hogeschool het geefgedrag in België en de kenmerken van Belgische schenkers in kaart brengen via een grootschalige online bevraging bij Belgen.

HoGent had in het kader van vorige onderzoeksprojecten reeds twee rapporten gepubliceerd, die allebei 'on-line' beschikbaar zijn:

• Boek 'Fondsen werven door Belgische non-profitorganisaties'
• Boek ''Basisingrediënten voor een goede binding met jongvolwassen schenkers'

Bron:
HoGent - Vakgroep 'Commerciële economie en ondernemerschap'

-> Zie ook: HoGent - Nieuw onderzoeksrapport 'Basisingrediënten voor een goede binding met jongvolwassen schenkers'

Le secteur associatif belge n'est guère gâté en matière d'applications de type CRM, susceptibles d'optimiser la gestion des relations avec les donateurs, ainsi qu'avec les bénévoles, membres et autres sympathisants.
Le SPF Finances comptabilise plus de 2.000 associations actives en levée de fonds qui bénéficient de la possibilité d'octroyer une attestation fiscale.
Une majorité d'entre elles sont de taille relativement modeste, et ce marché est lui-même divisé en deux zones linguistiques.
On ne s'étonnera guère que peu de prestataires commerciaux se soient risqués à développer des applications CRM adaptées aux contraintes propres à ce secteur aux dimensions relativement modestes.

Les initiateurs du logiciel Espadon ont donc fait oeuvre de pionnier en développant une solution particulièrement performante, que peu d'autres fournisseurs ont réussi à concurrencer au niveau des fonctionnalités spécifiquement dédiées à la gestion des dons.
Ce produit sera disponible à partir de début 2020 dans un environnement Odoo.
Ce logiciel est à présent distribué par le groupe français iRaiser.

La société Bisnode compte également parmi les fournisseurs historiques du secteur non-marchand, avec une offre d'hébergement de la gestion des dons principalement adaptée aux besoins des grands acteurs de la collecte.

A l'exception de la société Procurios, les principaux fournisseurs néerlandais, ainsi que britanniques, ont pour la plupart choisi d'ignorer le marché belge.

Quelques distributeurs français, tel AssoConnect, ont développé des CRM de belle facture, qui bénéficient d'une tarification avantageuse pour les petits acteurs de la collecte.
Mais leur utilisation en collecte de fonds ne serait envisageable en Belgique qu'au prix d'adaptations dont le coût n'a pas été estimé.

D'autres solutions occupent progressivement le terrain, notamment au départ de l'offre 'Nonprofit Cloud' (gratuite, hors frais d'implémentation) que la Salesforce Foundation réserve au secteur associatif.
Les applications Salesforce avec fonctionnalités 'gestion des dons' sont encore peu nombreuses en Belgique, au contraire de la France (VerticalSoft) et des Pays-Bas.

Mentionnons enfin Infodons, un logiciel étonnamment peu coûteux, d'origine liégeoise.
Peu promotionné et donc peu connu, ce produit offre un minimum de fonctionnalités qui suffisent couvrir les besoins élémentaires en administration des dons pour de petites associations.

Progrès en vue ?

Un nombre croissant d'associations ne peuvent plus se satisfaire de cloisonner la gestion de leurs donateurs dans une base de données distincte.
Il leur faut désormais gérer une triple diversification des publics ciblés, des types de transactions (dons, domiciliations, participation aux événements, etc.), et des modes de contact (mailings, réseaux sociaux, eNewsletter, dons en ligne ...).
Sans compter l'inévitable mise en conformité du logiciel par rapport aux exigences de la RGPD (protection des données personnelles). 
Mais il y a du nouveau! On voit enfin apparaître une nouvelle génération d'applications intégrées, de type CRM/CMS, hébergées sur le cloud.

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• CRM-Software-Belgium

Nouveau record historique

La soirée de clôture de la grande opération CAP48 du dimanche 8 octobre 2018 s'est terminée avec un record historique des dons : 6.061.130 euros.
Dans un contexte où l'essentiel de la croissance des dons et des legs profite aux plus grands acteurs de la collecte, les campagnes CAP48 et Viva for Life de la RTBf réussissent au contraire à renforcer la générosité de nos concitoyens en faveur d'initiatives de solidarité de taille modeste.

Il en est de même pour l'opération 'Music for Life' de Studio Brussel, qui se déroule chaque année durant la semaine précédant Noël ('De warmste week').

Transparence: comptes 2017 de CAP48 et Viva for Life

Le montant total des dons en faveur de la campagne CAP48 du mois d’octobre 2017 est de 5.886.272 €, et de 4.228.200 € pour la campagne Viva for Life du mois de décembre 2017.
Ces dons se répartissent comme suit :

• Réseau des bénévoles – vente de l’objet : 1.397.492 €
• Dons et Legs : 5.582.561 €
• Partenariats et Events divers : 3.134.419 €

Ces fonds ont permis de financer, pour un montant total de 7.981.694 €, 94 associations dans le secteur du handicap et de l’aide à la jeunesse, et 104 associations dans le cadre de Viva for Life, afin de renforcer leurs actions sur le terrain de la petite enfance en pauvreté.
Ont également été financés le projet Ecoles pour tous (645.000€) et la recherche médicale concernant la polyarthrite (300.000€), Cap sur le sport (320.000€).

En complément de la récolte fonds, CAP48 assure une seconde mission statutaire, qui est l’information et la sensibilisation du public, et la création de campagnes de grande envergure afin de contribuer à une meilleure inclusion des personnes handicapées dans la société.
Cette mission « Sensibilisation » représente 10,83% des rentrées.

Source
CAP48 - Comptes 2017

-> Autres articles publiés sous Archives 2013-2018 - Campagnes de communication & de fundraising

Bien qu'il soit proche des milieux associatifs, le mensuel Alter Echos, édité par l'Agence Alter, publiait récemment un reportage critique concernant certaines questions délicates suscitées par la professionnalisation des méthodes de collecte de fonds:

- Les recruteurs habillés avec les couleurs et le logo des associations pour lesquelles ils abordent les passants sont-ils trop nombreux, trop insistants?
- Le street fundraising favorise-t-il trop les grosses ONG connues au détriment des petites structures ?
- Faut-il dénoncer le caractère parfois trop intrusif du démarchage à domicile, ou du télémarketing ?

- Les grands acteurs de la collecte captent-ils l’essentiel de la croissance globale des dons et des legs ?
- Comment convient-il que la réglementation européenne RGPD protège les donateurs confrontés aux cessions ou vente d’adresses à des tiers: interdiction sauf accord antérieur et explicite des donateurs concernés, ou cession autorisée à condition que les donateurs concernés n’aient pas manifesté leur opposition ?

Geert Robberechts, coordinateur de l'AERF, précise dans l'article que le prochain Congrès de l'Association pour une Ethique en Récolte de Fonds proposera une révision de son code éthique.
Le thème principal sera le RGPD et son impact sur les ONG de récolte de fonds.
Il est probable qu'une nouvelle clause alignera l'AERF sur l'interprétation britannique de la RGPD, qui interdit la cession de fichiers de donateurs à des tiers sans autorisation explicite des usagers concernés.

L'intéressant reportage de Martine Vandemeulebroucke est consultable en ligne.

Agence ALTER - Alter Échos n° 466 (30 août 2018) – ‘Le démarchage en rue? Une affaire qui marche pour les ONG’

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