26/08/2019 - La plateforme de dons en ligne LabCap48 permet aux organisations actives dans le secteur du handicap de mobiliser leurs propres sympathisants au moyen d’une campagne de crowdfunding.
Cette opportunité leur est proposée chaque année, dans le courant du second semestre, suivant différentes modalités décrites sur le site Cap48Lab.
Inaugurée en septembre 2016 grâce au mécénat de CBC Banque, la plateforme a permis de récolter plus de 245.000 € en faveur de 181 projets.
Essayez le crowdfunding !
Les atouts du LabCap48 furent rappelés le 22 août dernier par Natalia Prud’homme (Fundraising & partnership officer Cap48) à l’occasion de la présentation de la prochaine campagne Cap48.
La plateforme présente à l’évidence différents avantages par rapport aux rares alternatives disponibles, tel KissKissBank.
D’autant que que CBC et Cap48 offrent différents financements supplémentaires aux associations que auront atteint minimum 10% de leur objectif de collecte.
Importance de la ‘pré-campagne’
Natalia Prud’homme (Fundraising & partnership Officer Cap48) rappela lors de la présentation combien la réussite de ce type de campagne dépend de la capacité de chaque association à inciter ses sympathisants à mobiliser leur propre réseau. C'est ce 'réseau de votre réseau' qui permet à l'association de mobiliser de nouveaux donateurs avec lesquels elle n'était pas encore directement en contact.
De gros efforts doivent dès lors être consentis dans la phase préparatoire (pré-campagne):
La réussite de l’opération ne sera complète que si l’association gère correctement la post-campagne: remerciement adressé aux donateurs, avec lesquels on veillera à installer un climat de confiance.
Un résumé de la précédente campagne de crowdfunding de l'asbl Gratte illustre les opportunités de collecte proposées par la plateforme LabCap48.
Source
Site LabCap48
Onder deze titel werd onlangs een reportage van De Tijd (7/6/2019) aan de financiële strategie van Urbain Vandeurzen toegewijd, die na het verkoop van zijn technologiebedrijf LMS naar boven in de ranglijsten van de rijkste Belgen werd gekatapulteerd.
De heer Vandeurzen investeert voortaan via zijn family office VMF Invest in diverse potentiële groeibedrijven, evenals in mecenaat ten voordele van wetenschappelijk onderzoek naar neurodegeneratieve ziektes als alzheimer en parkinson.
Uittreksel
‘In Vlaanderen hebben we een soort community gevormd van ondernemersfamilies die de kwestie op de kaart hebben gezet, en die tonen hoe je als ondernemer iets aan de maatschappij terug kan geven. Iets teruggeven geeft een heel warm gevoel.
We proberen ook groot internationaal geld aan te trekken. De Bill en Melinda Gates Foundation heeft alzheimer als een groot maatschappelijk probleem gekenmerkt en gezegd dat ze daar extra geld voor vrijmaakt.
Ik vind het bijzonder belangrijk dat ondernemersfamilies aan boord zijn. Mecenaat is iets dat je op regelmatige basis doet, het moet deel uitmaken van de cultuur.’
Bron
De Tijd - 7/6/2019 (bijlage): 'Noem ons gerust geduldig kapitaal'
Nombre de projets relevant de l'intérêt général ont bénéficié du soutien d'un des fonds gérés par la Fondation Rou Baudouin (FRB), voire de la FRB elle-même.
Mieux connaître les organisations bénéficiaires situés dans votre région peut vous aider à identifier d'éventuelles opportunités de financement au profit de votre association.
Les douze rapports régionaux de la Fondation Roi Baudouin présentent les projets soutenus et les activités menées en 2018 dans les différentes provinces ou régions du pays.
Ils sont disponibles en version imprimée ou en téléchargement, au départ du lien suivant.
Si nombre de publications font état de l'émergence du nouveau courant philanthropique qui entend promouvoir l'impact investing, la Belgique compte relativement peu de projets de ce type.
D'où l'intérêt du récent reportage que l'hebdomadaire Trends/Tendances consacre aux Social Impact Bonds.
'Les Social Impact Bonds (SIB) permettent à des investisseurs privés de faire travailler leur argent au bénéfice d'un projet social porté par un prestataire de services à but non lucratif, avec un retour sur investissement si les résultats sont à la hauteur.'
Au départ de cette définition présentée en début d'article, l'hebdomadaire Trends/Tendances du 15 août dernier consacre un reportage particulièrement fouillé à cette nouvelle forme d'investissement social qui se développe lentement, notamment en Belgique.
Les SIB sont une forme d'investissement social relativement complexe, du fait qu'elle nécessite un partenariat entre quatre types de structures: un pouvoir public, un organisme intermédiaire qui s'applique à collecter des capitaux auprès d'investisseurs, les investisseurs privés et un prestataire de service qui met en oeuvre le projet d'intérêt général.
Duo for a job
L'asbl Duo for a job expérimente depuis quelques années un projet d'insertion professionnelle de jeunes issus de pays hors Union européenne, sur base d'un mentorat qui est assuré par des seniors.
Le soutien d'Actiris et de KOIS Invest - une société spécialisée dans l'investissement à impact - a permis de démontrer qu'en fin de période de test le taux d'emploi des jeunes bénéficiaires du mentorat Duo for a job dépassait largement celui d'un groupe de contrôle.
Comme convenu dans le contrat, Actiris a dès lors remboursé les investisseurs et leur a octroyé 4% de taux d'intérêt annuel.
Pareil montage financier sur base de Social Impact Bonds permet ainsi à un pouvoir public de ne subsidier un nouveau projet à finalité sociale qu'après que des investisseurs privés aient pris le risque d'en pré-financer la phase expérimentale.
Le budget de Duo for a job bénéficie du soutien d'autres partenaires, au nombre desquels la Fondation Baillet Latour, Porticus ainsi que la Fondation EPIC. On connaît les exigences de la Fondation Epic, dont l'action philanthropique est également conditionnée par une vérification rigoureuse de l'impact effectif des projets bénéficiaires.
KOIS Invest soutient d'autres initiatives à finalité sociale, tel le projet Neet's (Not in Education, Employment or Training) mis en oeuvre à Anvers avec la collaboration du VDAB, ainsi qu'un humanitarian impact bond en faveur de projets gérés par la Croix-Rouge Internationale.
Limites
Citant Raphaëlle Sebag, déléguée générale de l'Impact Invest Lab (Paris), le reportage de Trends souligne que le financement de projets par des SIB nécessite un difficile travail préalable de concertation entre tous les partenaires concernés.
Autre restriction importante, les projets sociaux bénéficiaires doivent pouvoir être évalués sur base d'indicateurs quantifiables, de manière à ce que la rémunération des investisseurs puisse se justifier sur base de critères irréfutables.
Il serait dès lors illusoire d'espérer que nombre de projets financés par la générosité publique puissent faire appel aux Social Impact Bonds
Les SIB comptent néanmoins nombre de partisans dans notre pays, tel Philippe De Backer (député VLD), ainsi que Grégor Chapelle, directeur général d'Actiris.
Sources