La journée d’étude ‘Spring of Philanthropy’ du vendredi 12 mai clôturait la série des journées provinciales ‘Printemps de la Philanthropie’ organisées début Mai à Anvers, Namur et Bruxelles à l’initiative de la Fondation Roi Baudouin.
Il est sans doute regrettable que le programme de cette journée européenne n’ait que brièvement mentionné l’existence du rapport ‘Giving in Europe – The state of research on giving in 20 European countries’, dont le premier exemplaire fut toutefois officiellement remis à cette occasion à Herman Van Rompuy, Président honoraire du Conseil européen.
L’ouvrage est édité par le réseau ERNOP (European Network on Philanthropy) qui réunit des chercheurs d’une vingtaine de pays européens, dont la Belgique.
Les chercheurs du réseau ERNOP ont tenté de cerner l’évolution de la philanthropie au départ d’estimations existantes qui se rapportent à cinq secteurs distincts :
L’étude se base sur des données existantes concernant l’année 2013, et ne résulte pas d’un travail scientifique qui se serait appuyé sur une méthodologie de collecte strictement identique dans les vingt pays concernés.
'Handle with care !' nous disent donc les chercheurs: le lecteur est invité à interpréter les résultats avec prudence.
Chaque estimation est d'ailleurs accompagnée d’un scoring qui en évalue le degré de fiabilité.
Le rapport propose un état des lieux des statistiques disponibles dans vingt pays.
La contribution belge a été rédigée par une équipe comprenant Virginie Xhaufflair et Amélie Mernier (Université de Liège - Centre Philanthropie et Investissement social) ainsi que Joke Persyn et Ann-Sophie Bouckaert (HoGent).
Nous reproduisons en fin d'article le tableau récapitulatif que les chercheurs du réseau ERNOP publient dans le sommaire téléchargeable sur leur site.
On peut notamment en déduire, sur base de l'estimation relative à la générosité des ménages (soit les dons hors legs) qu’en 2013 la moyenne annuelle des dons atteignait 36 € par ménage en Belgique, pour 52 € en France, 116 € aux Pays-Bas et 256 € au Royaume-Uni.
Cette moyenne par ménage est un calcul purement statistique qui permet de comparer le total des dons par rapport au total des ménages d'un pays.
Il se pourrait que par exemple en Belgique seul un quart des ménages soit donateur actif.
Un examen rigoureux des données statistiques exploitées dans le cadre de la présente étude entrainera sans nul doute une réévaluation de certaines estimations.
Pour plus d’information:
ERNOP ‘Giving in Europe – The state of research on giving in 20 European countries’
Disponible en ligne sur le site ERNOP:
L'ouvrage complet est également disponible en e-book (€75,-) ou printed copy (€107,50, incl. printing, shipping and handling) sur le site Lenthe Publishers (De Dikke Blauwe)
In de inleiding van deze studie worden de doelstellingen van het onderzoek als volgt beschreven (uittreksel):
"We gingen op zoek naar de factoren die een rol kunnen spelen in het duurzaam verbinden van jongvolwassen schenkers aan nonprofitorganisaties.
De focus in dit onderzoek ligt op de jongvolwassenen die momenteel tussen 18 en 30 jaar zijn.
Naar deze doelgroep wordt in de literatuur vaak verwezen in termen
van generatie Y of Millennials.
De hamvraag waar we doorheen deze gids een antwoord op willen formuleren is: hoe kan je een langdurende relatie opbouwen met een jongvolwassen schenker eens je die hebt kunnen aantrekken?
(...)
We willen in deze praktische gids bekijken wat de impact hiervan is op de Millennialsfilantropie.
Voor de structuur van deze praktische gids hebben we ons laten inspireren door stereotiepe beelden die over generatie Y in diverse media verschijnen.
Het verwerven van inzicht in het profiel van jouw schenkers en in de aanwezige behoeften, wensen, verwachtingen en motivaties, is een must om een goede fondsenwervingscampagne op te bouwen.
Daarom willen we deze dominante beelden kritisch onder de loep nemen, analyseren, nuanceren en aftoetsen aan de fondsenwervingspraktijk en de resultaten van dit onderzoek.
In hoeverre is de soms stereotiepe beeldvorming over deze generatie van invloed op het geefgedrag van jongvolwassen schenkers?
Hieronder vind je de 6 stereotiepe beelden die we onder de loep nemen:
1. Jongvolwassenen gaan geen huwelijk meer aan met goede doelen
2. Jongvolwassenen zijn geen wandelende portefeuilles
3. Jongvolwassenen behoren tot de onlinegeneratie en zijn enkel online te bereiken
4. Jongvolwassen zoeken continu naar zelfbevestiging en behoren tot de applausgeneratie
5. Jongvolwassenen doen niets wat hun vrienden niet doen
6. Jongvolwassenen willen authenticiteit en hippe marketingtechnieken werken niet
We willen met deze praktische gids fondsenwervers inspireren en uitdagen om duurzame relaties op te bouwen met jongvolwassen schenkers en om nog beter te communiceren en fondsen te werven bij deze doelgroep."
Bron:
Titel: 'Basisingrediënten voor een goede binding met jongvolwassen schenkers'
Auteurs: Delaere, K., Bouckaert, A.S., Persyn, J. & Faseur, T.
Een uitgave van de HoGent, Valentin Vaerwyckweg 1 te 9000 Gent
Download dit rapport op de website van HoGent
https://www.hogent.be/over-hogent/vakgroepen/commerciele-economie-en-ondernemerschap/onderzoek/fondsenwerving/boek-basisingredienten-voor-een-goede-binding-met-jongvolwassen-schenkers/
Bruxelles, 13 septembre 2017 – De plus en plus de personnes souhaitent offrir un avenir meilleur à des enfants du monde entier et ce même après leur disparition.
UNICEF Belgique est arrivé à cette constatation suite à l’enquête en ligne menée auprès de 1.000 personnes via le panel de recherches d’iVOX.
À l’occasion de la Journée internationale du testament, UNICEF Belgique présente les résultats d’une enquête en ligne destinée au public belge.
Grâce à un panel de recherches, iVOX a interrogé 1.000 Belges entre 35 et 55 ans et de plus de 55 ans.
Les résultats de cette enquête sont encourageants. Il en ressort que 1 Belge sur 5, de plus de 55 ans, est disposé à léguer une partie de son patrimoine, dans son testament, à une oeuvre caritative telle qu’UNICEF Belgique.
Les plus de 55 ans qui reprennent une bonne oeuvre dans leur testament lèguent en moyenne près de la moitié de leur patrimoine.
Dans notre pays, les legs en faveur d’organisations caritatives connaissent un succès croissant.
Lorsque ces organisations sont des fondations d’utilité publique, les droits de succession sont réduits. Cela joue certainement un rôle.
En Flandre, le montant s’élève à 8,5%, 7% en Wallonie, et 6,6% pour Bruxelles.
Les personnes sont alors assurées de voir la plus grande partie de leur patrimoine financer des programmes de l’UNICEF et aider des enfants du monde entier.
Pourtant, les droits de succession ne sont pas décisifs, le plus important étant la cause à laquelle on lègue.
9 répondants sur 10 expliquent qu’il est essentiel pour eux de pouvoir décider où et à quoi servira leur héritage.
Parmi le top 4, nous retrouvons : le bien-être des animaux, la recherche médicale, la lutte contre la pauvreté et l’aide aux enfants en difficulté.
L’UNICEF a observé que des personnes provenant d’horizons très différents ont choisi l’UNICEF comme bénéficiaire de leur legs.
« Ce ne sont pas seulement les personnes aisées qui lèguent une partie de leur héritage à une oeuvre caritative », explique Michel Lorge, Directeur de la récolte de fonds à UNICEF Belgique.
« Nous souhaitons que les personnes sachent que chaque don est important et qu’il ne s’agit pas d’avoir une grande fortune pour faire la différence auprès des enfants. »
Les legs en faveur d’UNICEF Belgique sont devenus une source importante de revenus pour l’organisation.
20% des revenus annuels de l'organisation proviennent des legs.
Source:
Communiqué de presse d’Unicef Belgique (lien)
On précisera toutefois que le Baromètre de la générosité publique édité à l'initiative du Fundraisers Forum confirme depuis plusieurs années que la générosité accrue des belges en matière de legs profite presque exclusivement aux plus grands acteurs de la collecte.
-> Lire: 'Legs: générosité en hausse, mais inégalement répartie'
-> Liste des précédents articles concernant cette thématique: Archives 2013-2017 - Legs & Testaments
5 septembre 2017 - La dernière édition du World Giving Index suscitera à la fois intérêt et scepticisme.
Ce sondage international est réalisé sur base annuelle, à l’initiative de la Charities Aid Foundation (CAF).
Le degré de générosité du public est apprécié au départ de trois indicateurs: assistance aux personnes étrangères, contributions financières (dons), engagement au titre de bénévole.
Have you done any of the following in the past month?
- Helped a stranger, or someone you didn’t know who needed help?
- Donated money to a charity?
- Volunteered your time to an organisation?
Les résultats de ce sondage déclaratif réalisé en 2015 avaient été commentés dans un précédent article paru sur ce site : ‘World Giving Index: édition 2015’.
La dernière édition du World Giving Index fait état d’une diminution du niveau de générosité dans un nombre considérable de pays de l’hémisphère Nord.
L’indicateur de mesure des dons (« Donated money to a charity ») place la Belgique en 42ième position.
34 % des belges indiquent avoir effectué un don au cours du dernier mois.
La crédibilité des tendances suggérées par le World Giving Index est toutefois loin d’être établie.
C'est ainsi que le pourcentage de concitoyens ayant effectué au cours du dernier mois un don au bénéfice d'une association au cours parait fortement surévalué.
D'autres sources statistiques basées cette fois sur le total des dons et legs recueillis sur l’année 2016 font état d’évolutions plus optimistes, du moins au niveau de différents pays de l'Union européenne.
Ci-dessous: Tableau récapitulatif 'Donating money' (la Belgique est classée en 42ième position)
The proportion of people across the world who reported donating money in 2016 – when the research for this year’s report was conducted – is the lowest seen for three years.
- Every Western country in the top 20 has a decreased score this year.
New Zealand, the United States, Australia, Canada, Ireland, the Netherlands, the United Kingdom, Malta, Iceland, Germany and Norway have each seen a decrease in their CAF World Giving Index score of between one and five percentage points.
- Africa is the only continent to see an increase in all three giving behaviours.
Last year’s report found that giving habits in Africa had recorded a positive shift after several years of change.
- Generosity of the middle classes
With as many as 2.4 billion people set to join the world’s middle classes by 2030, it is crucial that we ensure that the groundwork is put in place to support and encourage a mass engagement in giving.
We estimate that if the world’s middle classes were to give just 0.5% of their spending – less than the average UK household gives and about the same as people in the Republic of Korea – that could amount to $319 billion in resources for civil society organisations annually in 2030."
Source: World Giving Index 2016 (Charities Aid Foundation)
The World Giving Index 2016 can be downloaded on through this link.
Lire également: Le Monde - 'Quel est le pays le plus généreux du monde ?'' (vidéo)
-> Autres articles de ce site classés sous Archives 2013-2017 - International - Etudes statistiques & Sondages
Les études statistiques évoquées dans le présent article complètent l'article publié dans la page 'Opinion' de la Libre Belgique du samedi 6 mai 2017 (pages 60-61) sous le titre: 'La philanthropie, une affaire florissante ?'
Le Baromètre de la Générosité publique du Fundraisers Forum
Le Fundraisers Forum produit depuis trois ans un Baromètre de la Générosité qui analyse l’évolution des dons et des legs en faveur de causes d’intérêt général.
Sa crédibilité tient au fait qu’il est calculé à partir des résultats financiers d’un échantillon de 270 associations, au nombre desquelles on compte la plupart des grandes causes.
De précédents articles publiés sur ce site ont commenté les résultats de ce Baromètre. Rappelons qu'il confirme notamment qu’entre 2013 et 2015 la majorité des associations qui collectent moins de un million de dons par an n'ont connu qu’une faible croissance, voire une diminution de la générosité publique.
-> Lire: 'Baromètre de la Générosité (résultats 2015)'
Cette évolution préoccupante des dons et legs en faveur des associations belges qui n’appartiennent pas au TOP 50 des principaux acteurs de la collecte est pour partie comparable avec les tendances observées dans d’autres pays.
France
Le réseau ‘Recherches et Solidarités’ a publié au mois de novembre 2016 la 21ième édition du rapport annuel ‘La Générosité des Français’ (document téléchargeable).
Les auteurs se réjouissent de constater que les Français ont donné 4% de plus en 2015, suite à l’année précédente qui avait également enregistré une hausse des dons.
Ils précisent toutefois que cette générosité profite aux associations et fondations de toutes tailles à l’exception des structures qui collectent moins de 150.000 euros.
Pays-Bas
La plateforme néerlandaise Goede Doelen Nederland a également produit une estimation de la collecte de fonds de ses membres, publiée sous le titre 'Feiten en cijfers Goede Doelen 2015' (document téléchargeable).
Le rapport néerlandais fait état d'une hausse moyenne de 7,1% des recettes issues de la générosité publique, qui avantage surtout les grandes structures (+ 8,1%).
La collecte des petites associations néerlandaises a enregistré une diminution des recettes en 2015.
Royaume-Uni
Au Royaume-Uni le National Council for Voluntary Organisations (NCVO) mesure l’évolution de la générosité publique en fonction du niveau des dons aux associations. Les structures qui collectent moins de 1 million de £ ont enregistré une diminution des dons, alors que ceux-ci avaient cru de 3,7% pour la catégorie des associations qui collectent plus de 10 millions de £. Les plus grosses structures qui collectent minimum 100 millions de £ avaient bénéficié d'une augmentation exceptionnelle de 26% des contributions du public britannique.
'The rich get richer and the poor get poorer'
Un récent article de John Baguley, publié à l’initiative de la European Fundraising Association, s’interroge sur les causes et effets du décrochage de nombreuses associations de taille modeste ou intermédiaire, qui ne profitent guère de la croissance internationale de la philanthropie :
Portail d'information de l'European Fundraising Association – ‘Expert view -Why are large charities scooping the funding pool ?’ John Baguley, Président de l’International Fundraising Consultancy (avril 2017, texte disponible en ligne)
Etats-Unis
On notera qu’une tendance comparable est observée aux Etats-Unis, comme en atteste une contribution de Marcd Gunther publiée le 27 avril 2017 sous le titre ’Rich charities keep getting richer. That means your money isn’t doing as much good as it could.’ (site VOX). Cet article est également consultable en ligne.
L'auteur cite dernier rapport de la plateforme nationale Giving USA, qui indique que les 400 principaux acteurs de la collecte ont bénéficié d'une croissance de 7%, alors que les autres organisations caritatives ont bénéficié sur la même période d'une hausse de 4%.
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