Les données concernant l'importance du mécénat des belges en faveur de la culture sont pour le moins imprécises.
Quant aux mandataires publics, ils ne semblent toujours pas prêts à relayer les attentes de divers acteurs du secteur culturel – au nombre desquels l’asbl Promethea – concernant un renforcement des incitants fiscaux en faveur des projets culturels.
Un récent colloque organisé fin janvier à l’initiative de la Fondation Roi Baudouin et du FARO dans le cadre de la Brafa, se proposait de faire le point sur le mécénat des belges en faveur de la culture.
L'initiative part d'un constat évident: un nombre croissant d’institutions culturelles se demandent comment engager le dialogue avec le monde des donateurs. De quelle manière peut-on les intéresser ? Quelles sont leurs attentes ?
Un article du Standaard, publié à l’occasion de ce Colloque - 'Moeder, waarom schenken wij ?' 28/01/2017 - relevait qu’un nombre croissant de mécènes mobilisent leur générosité en faveur d’institutions muséales, certes situées principalement en Flandre.
Ainsi la Maison Rubens d’Anvers a-t-elle hérité d’un Rubens et d’un Van Dyck, tandis que l’Université de Gand a reçu un bâtiment et une collection de 180 œuvres d’art contemporain cédées par l’architecte liégeois Charles Vandenhove.
Le secteur culturel bénéficie est par ailleurs soutenu par diverses initiatives destinées à accompagner les candidats mécènes.
On connait en cette matière le rôle discret mais non moins efficace de la Fondation Roi Baudouin.
Le colloque de la Fondation Roi Baudouin a également permis de présenter le projet de la PAS Foundation – « een brug tussen kunst en onderneming » - qui facilite le regroupement de candidats mécènes dans une démarche commune.