Le mémoire réalisé par Denis Mercier (Analyse du marché belge du don) s’appuie sur des sources comparables, et dégage diverses tendances significatives au départ d’une analyse de la période 1999-2008:
Augmentation depuis 2002 du nombre de donateurs ainsi que du nombre de libéralités déclarées par les citoyens.
Cette augmentation a entraîné une hausse du montant total des dons fiscalement déclarés. Le montant annuel moyen des dons déclarés fiscalement est cependant en légère diminution, à l’exception des années marquées par des drames humanitaires (Kosovo, Haïti, Tsunami). Les donateurs auraient donc tendance à multiplier leurs dons mais en versant des sommes plus modestes.
La proportion de ménages donateurs s’élevait en moyenne, sur la période 1999 à 2010, à 20% en Flandre, 17% en Wallonie et 16% à Bruxelles.
Le don moyen des ménages donateurs (période 1999-2010) serait le plus élevé à Bruxelles (491€), puis en Flandre (360€), et enfin en Wallonie (352€). A Bruxelles plus qu’ailleurs les ménages donateurs du dernier quartile de revenu (c’est-à-dire les 25% de ménages bruxellois les plus aisés) poussent l’indice vers le haut, surtout lors de catastrophes majeures.
L’analyse par quartile permet d’affiner l’analyse par tranches de revenus. Chaque quartile représente donc 25% du nombre total des ménages en Belgique. Le premier groupe (Q1) rassemble les 25% de ménages ayant les revenus les plus faibles et le quatrième groupe (Q4) regroupe les 25% de ménages ayant les revenus les plus élevés.
Source: Denis Mercier, Analyse du marché belge du don (télécharger)