Alexander De Croo (Open VLD), secrétaire d’Etat à la Coopération, laissait entendre lors d’une déclaration à la Chambre que les restrictions budgétaires mises en œuvre dans le Département dont il a la charge pourraient se répercuter sur le montant de l’aide indirecte, c’est-à-dire sur les subsides accordés aux ONG de développement : « Dans une période où la situation budgétaire devient difficile, il me semble logique que nous fassions preuve de davantage de sévérité dans la sélection des ONG. »
Ces déclarations ont d'emblée suscité des réactions du côté des plateformes CNCD-11.11.11, ainsi que 11.11.11 Vlaamse Noord-Zuidbeweging.

C’est dans ce contexte politique pour le moins sensible que le quotidien De Tijd (édition du 18 octobre) a consacré un important dossier au financement des ONG. L’équipe rédactionnelle a mené son enquête auprès des 10 plus grandes associations, et propose une série de constatations interpellantes :

Dépendance aux subsides
La plupart des grandes ONG dépendent à hauteur de 53% de subsides octroyés par les pouvoirs publics, alors que la moyenne du secteur s’élève à 38%.

Diversification des recettes
La hausse de la générosité publique (+ 8,9%) constatée en 2013 (128 millions d’euros) semblait surtout liée à l’Urgence ‘Philippines’. 
Diverses associations tentent de diversifier davantage leurs recettes propres, mais ces initiatives  - tel que merchandising ou événements sportifs à finalité de fundraising - génèrent actuellement un bénéfice relativement marginal.

Réserves
Les comptes 2013 des ONG du Top 10 totalisaient 35 millions d’euros en réserves liquides et 39 millions d’euros en placements. Ces montants servent notamment à garantir la continuité des activités en cas de diminution ponctuelle des dons, ou de retard dans le paiement des subsides.

"On pourrait réduire les frais de collecte."
On eut préféré que l'article intitulé 'Kosten fondsenwerving kunnen lager', explique comment les ONG pourraient diminuer leurs dépenses en fundraising.
De Tijd cite en exemple Vredeseilanden, qui ne compte que 6% de frais de collecte et 7% de frais administratifs et de gestion. 
Le pourcentage des frais de collectes des plus grandes ONG se situerait entre 12 et 32%. Ce ratio fluctue à la baisse si une importante urgence humanitaire booste la générosité publique sans que les ONG n'aient à consentir d'importants frais de collecte. 

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Clôture prochaine de la première étude
La HoGent publiera prochainement les résultats définitifs de sa première étude consacrée au marché belge du fundraising, qui visait notamment à établir un relevé des principales méthodes et techniques de collecte de fonds en usage dans notre pays. 
Les premières conclusions de cette recherche ont été présentées dans le cadre d’une session d’information qui s’est tenue en juin dernier.

Nouvelle recherche (2015-2016)
Une nouvelle étude sera mise en chantier dans le courant de 2015. Elle s’intitule 'Retentie van jongvolwassen schenkers door non-profitorganisaties', et s’attachera à cerner les méthodes susceptibles de renforcer la fidélisation de jeunes donateurs (18-30 ans).
Ce projet constate, au titre d’hypothèse de départ, que les méthodes et techniques de collecte les plus répandues se révèlent surtout performantes pour le recrutement et la fidélisation de donateurs plus âgés.

Offre d’emploi (dernier délai : 27 octobre)
La HoGent publie dans le cadre de cette recherche une offre d’emploi dont le profil et les conditions sont précisées sur son site.

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Livre Ouvert / Open Boek au service de la transparence financière

16 Octobre - Les plateformes ACODEV et NGO Federatie ont créé il y a quelques années un outil statistique consultable en ligne, destiné à renforcer la transparence financière des ONG belges.
La base de donnée 'Livre Ouvert / Open Boek' fournit diverses indications concernant l'évolution globale de la générosité publique en faveur des ONG internationales. Le site a été réactualisé récemment en fonction des comptes 2013 des associations membres.

2013

Après deux ans de baisse, le volume des dons aux ONG croît à nouveau.
Selon les chiffres publiés le 14/10/2014 sur le site, les ONG agréées belges ont reçu ensemble, en 2013, près de 128 millions d'euros de dons.
C'est une hausse de 9,56% (13 millions €) par rapport à 2012. Ces montants restent toutefois inférieurs à l’ensemble des dons reçus en 2010 et en 2011, années au cours desquelles le secteur a dû faire face à de grandes catastrophes humanitaires (Haïti et la sécheresse dans la corne de l'Afrique).
Le niveau est bien au-dessus de ce qui avait été obtenu en 2008 et 2009, années noires de la crise financière.

2012

Au niveau des dons de particuliers, les statistiques 'Livre Ouvert / Open Boek' avaient permis de constater, concernant 2012, une diminution de l'ordre de 8,5% en comparaison à l'année antérieure.

Source: infos communiquées par 'Livre Ouvert / Open Boek'.

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Le Global Wealth Report 2014, publié le 10 octobre à l’initiative du Credit Suisse, confirme que la richesse mondiale progresse plus vite que jamais.
Pour faire bref: les inégalités se creusent et les riches deviennent de plus en plus riches.
La richesse moyenne des Belges se situait en 2013 aux alentours de 237.000 euros, soit une hausse de 11,7% (voir figure ci-dessous). 
Le Belge se situe ainsi à la septième place du classement mondial des citoyens les plus riches.

Source :
Global Wealth Report: rapport téléchargeable sur le site du Crédit Suisse

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