Juillet 2018 - Le scandale lié au comportement abusif de membres du personnel d’Oxfam en mission à Haïti a amené le Département de la Coopération Internationale du Royaume-Uni (DfiD) a mené une enquête approfondie concernant la qualité des dispositifs de protection (‘safeguarding standards’) mis en place par les ONG.
S’exprimant à ce sujet lors d’une réunion de l’International Development Committee, la Secrétaire d’Etat à la Coopération Internationale estimait que nombre de petites ONG semblent être de ce point de vue mieux équipées que certaines grandes structures associatives.
Elle juge essentiel que les usagers bénéficiaires des projets de coopération internationale soient à l'avenir davantage entendus: “In every single thing that we do we have to have the beneficiaries' voice heard.”
Tout en admettant que les ONG concernées renoncent à enclencher des poursuites judiciaires dans des cas exceptionnels – par exemple lorsque la victime d’un viol est susceptible de subir elle-même des poursuites judiciaires – la Secrétaire d’Etat juge insupportable que le manque de réactivité de certaines organisations puisse être motivé par le souci de ne pas mettre en péril les opérations de collecte de fonds.
Source:
Civil Society (8 juillet 2018) – ‘Small charities better at safeguarding than larger ones, finds DfID’
-> Autre article sur ce thème: 'Comportement inadéquat de collaborateurs d'Oxfam (suite)'