Le Baromètre de la générosité de France générosités vient de sortir

02/06/2022 -  L'étude se base sur les données de la collecte de dons des particuliers de 56 associations et fondations membres de France générosités de 2004 à 2021, soit un panel représentant plus d’1 milliard d’euros de dons en 202.
En 2021, la générosité a encore progressé grâce à un effort de mobilisation important des Français en raison de la crise Covid-19, avec une augmentation de 4,5 %, hors dons réalisés dans le cadre des urgences comme avec la crise Covid.

Principaux enseignements

Cette augmentation est principalement portée par l’augmentation des dons par prélèvement automatique.
En 2021, 40% des montants des dons reçus par les associations et fondations sont faits par prélèvement automatique (contre 34% en 2012).

Baisse des nouveaux donateurs: l’année 2021 marque la continuité du ralentissement engagé depuis 2011.
En 10 ans, a vu une baisse de 9 % des nouveaux donateurs.

La part du digital dans la collecte en 2021 a augmenté, passant de 19 % en 2019 (avant crise) à 24,5 % en 2021.

Sources
- France générosités - Baromètre de la générosité 2021 (lien)
- Le Parisien (30/05/2022) - Générosité en France : plus de dons sur l’année 2021, mais moins de donateurs (lien)

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12/05/2022 - Le Baromètre des Apprentis d’Auteuil a analysé l’impact de la crise sur la générosité des Français sur le premier trimestre 2022.

Sur le premier trimestre 2022
29 % des Français ont réalisé un don d’argent à des associations ou fondations sur le début de l’année 2022, en hausse de 4 points face à la même période en 2021. Pour les hauts revenus, 63 % ont réalisé des dons sur le premier trimestre de l’année, contre seulement 51 en mars 2021, soit + de 12 points.

La guerre en Ukraine
Le conflit en Ukraine a éveillé un nouvel élan de générosité chez les Français.
46% - et 73% des hauts revenus - ont réalisé ou projettent de faire un don pour les réfugiés ou victimes du conflit cette année.
Revers de la médaille : 14% d’entre eux envisagent de donner moins à d’autres causes, un chiffre qui monte à 32% pour les plus hauts revenus.

Qu’en est-il des intentions de dons ?
L’étude montre que les intentions pour le reste de l’année restent assez stables pour l’ensemble des Français.

Source
BAROMÈTRE APPRENTIS D'AUTEUIL 2022 : UNE GÉNÉROSITÉ MENACÉE PAR LES CRISES
L'ensemble de l'étude est disponible en téléchargement au départ du lien suivant.

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14/03/2022 - Un reportage d’investigation diffusé en 2019 à l’initiative du programme Pano (VRT) s’était employé à dénoncer les techniques de démarchage de donateurs pratiqués par diverses agences commerciales de street fundraising opérant en Belgique.
L’AERF avait en conséquence renforcé son dispositif d’auto-régulation en matière de collecte de rue.
-> Lire : 'Collecte de rue: mise en cause de pratiques peu éthiques' (lien)

Frais de collecte disproportionnés ?

Voici qu’à son tour la chaîne télévisée néerlandaise Eén Vandaag consacre à son tour un reportage critique au même sujet.
Les journalistes posent une série de questions relatives aux coûts générés par ce mode de prospection de nouveaux donateurs.
Et de se demander dans quelle mesure les agences commerciales qui opèrent pour le compte de diverses associations dégageraient au final des profits excessifs.
il ressort du reportage que les associations néerlandaises rémunéreraient ces agences de street fundraising à hauteur d’environ 120 euro par nouveau donateur recruté. Dans cette hypothèse le coût d'acquisition de chaque nouveau donateur serait remboursé par les dix-huit premières mensualités qu'il verse à l'association.
Le journaliste s'étonne dès lors de ce que le donateur ignore que ses contributions ne profitent dès lors à la cause bénéficiaire qu’après les dix-huit premiers versements qu’il aura effectués.

Harmienke Kloeze, qui dirige le CBF - Centraal Bureau Fondsenwerving, principale autorité de contrôle des associations actives en levée de fonds - conteste les conclusions du reportage. Elle souligne que les donateurs n’interrompent leurs versements par domiciliation en moyenne qu’après cinq ans. S'il est pratiqué dans de bonnes conditions, le street fundraising figurerait en réalité parmi les méthodes moins coûteuses de recrutement de donateurs
Elle rappelle par ailleurs que le CBF vérifie que les associations néerlandaises qui bénéficient de son label plafonnent leurs frais de collecte à hauteur de maximum 20% des recettes émanant de la générosité publique.
Les données financières des organisations bénéficiant du label CBF sont publiées sur le site de cette autorité de contrôle.

Du point de vue de la Stichting Donateursbelangen il serait plus équitable d'imposer un échelonnement du remboursement aux agences des frais de recrutement des nouveaux donateurs. Pareil dispositif aurait pour effet qu'une partie des contributions du nouveau donateur profiterait à la cause dès le premier versement de mensualité.

Insistance exagérée de certains recruteurs de rue ?

Le reportage de la Eén s’interroge également sur les techniques de recrutement de donateurs privilégiées par certaines agences commerciales. Il dénonce l’insistance de certains recruteurs de rue ainsi que la tonalité exagérément émotionnelle de leur argumentaire.

Selon le professeur Paul Smeets, professeur à la School of Business and Economics (Univertsité de Maastricht), diverses enquêtes confirmeraient que les donateurs néerlandais se disent lassés par les trop fréquentes sollicitations émanant d'associations diverses.

Dispositifs d'autorégulation

Rappelons que les organisations actives et collecte de rue (street fundraising) ont mis en place des structures chargées d'auto-réguler le recrutement de donateurs sur la voie publique ainsi qu'en porte-à-porte.
C'est le cas en Belgique (cellule 'Direct Dialogue' de l'AERF), ainsi qu'aux Pays-Bas (Direct Dialogue Donateurswervers Nederland), en France (Coordination nationale du Face à face) et au Royaume-Uni. 
Ces structures d'auto-régulation ont défini des dispositions réglementaires qui ont contribué à diminuer le nombre de plaintes émanant de particuliers ou de commerçants importunés par des équipes de recruteurs.

Sources
- EenVandaag - 'Wervingsbureaus laten geld aan de strijkstok hangen' (link)
- Stichting Donateursbelangen - 'Reactie Donateursbelangen op reportage Eenvandaag (link)

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• (SDD)-International

The aim of the campaign is to reignite people’s belief in International Aid

14/03/2022 - This new national campaign, supported by a video-clip, is designed to specifically target an audience they term as ‘Conscientious Cynics’.
These are people who care deeply about global issues, but have lost hope in the work of organisations engaged in global sustainable development.
They have stopped believing that they can make a difference or impact through charitable contributions.
The aim of the campaign is 'to reignite people’s belief in International Aid giving them a renewed emotional connection to the sector with a call to arms to join ‘The Helpers', through the use of a short film and accompanying media coverage.

The campaign is being run as a test and will be subject to a thorough measurement and learning analysis to determine the future of the project.  

The Aid Alliance
The Aid Alliance brings people and organisations together to defend the 0.7% aid spending commitment in the 2015 International Development Act, as well as raise awareness and change public perceptions on aid and development

Source
- We the helpers (link)
- Aid Alliance (link)
- Fundraising.UK (24/01/2022) - 'UK international aid charities unite in major awareness building campaign' (link)
- We the Helpers’. White Saviourism or a Smart Defence of Aid? (link)

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