Baromètre de la Générosité publique (année 2020)
Année 2020: générosité exceptionnelle,
nombreuses associations en difficulté
18/12/2021 - La générosité des Belges se mesure avec une année de retard, sur base d’une analyse des comptes publiés par les organisations actives en levée de fonds.
Le dernier Baromètre de la Générosité publique du Fundraisers Forum porte donc sur 2020, première année Covid.
Dons : hausse globale de + 27%
Le SPF Finances indique que le montant des dons liés à l'octroi d'une attestation fiscale a atteint 371 millions € en 2020, soit une hausse de 27% par rapport à l'année précédente.
Cette augmentation exceptionnelle s’explique surtout par le dynamisme de quelques initiatives nouvelles, notamment dans le secteur hospitalier, qui ont mobilisé la générosité de nos concitoyens en faveur du personnel soignant ou des victimes de la pandémie.
Grandes organisations : +7%
Près de cent cinquante grandes organisations collectent plus de 500.000 € par an (total dons & legs).
Elles ont bénéficié en moyenne d’une hausse des dons de 7%.
Cette augmentation fut par contre de 30% ou davantage dans le cas d’institutions directement impliquées dans l’aide aux victimes économiques de la pandémie : Croix-Rouge, Infirmiers des Rue, l’Ilôt, Restos du Cœur, etc.
Nombre de petites structures en difficulté
Les quelque deux mille associations actives en levée de fonds comptent une majorité de structures dont les recettes issues des dons et legs sont inférieures à 500.000 €. La crise Covid les a confrontées à une diminution des dons ( -4 %).
On sait qu’elles sont également fort dépendantes du produit de leurs événements de collecte, tel que concerts, galas ou courses parrainées.
Leurs comptes 2020 laissent apparaître une diminution dramatique (- 45%) de ces recettes.
Répartition des dons par domaine d'intervention
Il ressort des précédentes éditions du Baromètre de la Générosité publique que la répartition des dons par domaine d'intervention évolue peu d'une année à l'autre.
Le tableau ci-dessous reflète cette répartition pour la période 2018-2020 sur base de la moyenne des dons déclarés dans les comptes des associations.
Certaines thématiques, telle la protection animale (refuges pour animaux) y sont sous-estimés du fait de la non-publication des données par nombre d'associations de ce secteur.
L'addition des trois domaines liés à la santé (couleur bleue) permet de placer ce secteur en première position (17+11+11=39%).
La solidarité internationale, soutenue par nombre d'ONG liées à l'histoire coloniale ou post-coloniale de la Belgique, bénéficie de la moitié des recettes issues des dons.
30% des associations de l'échantillon interviennent dans le secteur de la précarité ou de la jeunesse en difficulté. Ces structures se mobilisent surtout sur des actions de proximité. Leurs méthodes de collecte de fonds sont souvent moins professionnalisées, ce qui explique le pourcentage relativement faible (16%) des montants collectés.
Précisons enfin que les résultats moyens de la période 2018-2020 présentés dans le tableau ci-dessus ne reflètent guère la situation spécifique de l'année 2020 - première année Covid - qui s'est caractérisée, comme indiqué plus haut, par une augmentation significative des dons en faveur des thématiques 'Santé' et 'Précarité'.
Collecte de fonds digitale
La première année Covid a eu pour effet de booster le recours aux outils de collecte de dons en ligne.
La suspension des 20 kms de Bruxelles et d’autres événements sportifs solidaires a incité plusieurs structures à imaginer de nouveaux concepts de campagne qui permettent aux participants de se mobiliser à distance.
Les plateformes de dons en ligne de la nouvelle génération permettent aux participants d’un événement solidaire de solliciter facilement, via leur page Facebook, la générosité de leurs proches : amis, famille, collègues de travail.
Les outils de collecte digitale sont, du fait de leur coût, moins utilisés par les associations de taille modeste.
Evolution des legs
Les statistiques officielles indiquent que le montant total des recettes émanant de legs s’élevait en 2020 à 434 millions, soit une augmentation de cent millions sur l’année précédente.
Or il ressort des données recueillies dans le cadre du Baromètre de la générosité publique que les grandes organisations traditionnellement actives en levée de fonds n'ont bénéficié en moyenne que d'une statilisation des legs durant la période 2018-2020.
On constate par contre une augmentation significative des legs au profit des divers fonds dont la gestion est assurée par la Fondation Roi Baudouin. Il semble difficile d'établir quels seraient les autres bénéficiaires de la croissance exceptionnelle annoncée par le SPF Finances.
Nous consacrons un article distinct à l'évolution des legs sur la période 2018-2020.
-> Lire: 'Legs (année 2020): croissance exceptionnelle, sauf parmi les principaux acteurs de la collecte ?' (lien)
Transparence financière : une règlementation lacunaire
Au contraire de ce qui se pratique aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni, la règlementation belge n’oblige pas les associations à publier des comptes précis relatifs aux dons et legs ainsi qu’aux frais de collecte de fonds.
Notre pays compte cependant deux initiatives – l’Association pour une Ethique en Récolte de Fonds ainsi que la Fondation Donorinfo – qui encouragent l’auto-régulation du secteur de la collecte.
Le Baromètre de la Générosité du Fundraisers Forum ne fournit donc qu’une vue partielle de l’évolution de la générosité des Belges, cette fois sur base des résultats communiqués par 243 organisations, pour un montant total de 462 millions €.
Ce montant inclut les 5,1 millions euro de contributions dont la Fondation Roi Baudouin a bénéficié pour ses propres activités.
Précisons que cette institution a reçu par ailleurs 270 millions € de contributions en faveur des nombreux fonds et ‘Comptes Projets’ dont elle assure la gestion.
Baromètre de la Générosité publique (année 2020): infos complémentaires
-> 'Top 30 des acteurs de la collecte (année 2020)' (lien)
Pour plus d'infos
Contacter Hugues d'Ydewalle - Coordinateur Fundraisers Forum - info<at>fundraisers.be - +32 474.32.93.60
______________________________
-> Prochain workshop en présentiel: 'Collecte de fonds: les fondamentaux' (deuxième semestre 2022) (lire)
-> Actu belge: tous les articles
-> Actu internationale: tous les articles
We thank our partners
Forte croissance des legs en 2020, sauf parmi les acteurs traditionnels de la collecte de fonds ?
La croissance des legs reste supérieure à celle des dons
20/12/2021 - Les legs en faveur de causes d’intérêt général bénéficient presque partout en Europe d’une croissance supérieure à celle des dons.
Divers facteurs contribuent à cette évolution favorable :
- vieillissement de la génération née dans l’immédiat après-guerre,
- nombre croissant de ménages sans enfants,
- boom des valeurs immobilières,
- impact des campagnes de sensibilisation des associations.
En Belgique la publicité intensive en faveur du legs en duo a également contribué à l’augmentation des recettes émanant des legs. Mais on sait que cette formule est désormais privée de son avantage fiscal pour les particuliers résidant en Flandre.
Année 2020: forte hausse globale, mais stabilisation au niveau d'une majorité d'acteurs de la collecte
Le statistiques officielles indiquent avoir enregistré 935 legs sur l'année 2020, pour un montant de 434 millions d'euros. Ce résultat exceptionnel représente une augmentation de cent millions sur l’année précédente.
Or il ressort des données recueillies dans le cadre du dernier Baromètre de la générosité publique (lien) qu'au contraire les organisations traditionnellement actives en levée de fonds n'ont bénéficié que d'une stabilisation des legs durant la période 2018-2020: 134 millions € en 2018, 129 millions € en 2019, 137 millions € en 2020 (échantillon de 126 organisations).
On ignore quelles organisations, absentes de cet échantillon, ont bénéficié de la croissance exceptionnelle annoncée par le SPF Finances. Mais on constate effectivement une augmentation significative des legs au profit des diver fonds dont la gestion est assurée par la Fondation Roi Baudouin (53 millions d'euros en 2020, soit une augmentation de 16 millions).
Volatilité des legs
L'évolution annuelle globale des legs est parfois fortement influencée par des contributions de testateurs particulièrement généreux. Il est donc possible que le résultat exceptionnel de l'année 2020 s'explique pour partie par l'apport d'un petit nombre de legs exceptionnels.
Leur évolution gagne dès lors à s’apprécier sur une période de référence de plusieurs années.
C'est pourquoi notre Baromètre de la générosité publique propose une analyse des résultats moyens sur un échantillon de 226 organisations dont on connaît les recettes émanant respectivement des dons et des legs sur la période 2018-2020.
Période 2018-2020: forte concentration des legs au profit de quelques organisations
Comme dans d'autres pays européens, quelques dizaines de grands acteurs de la collecte bénéficient d'une part largement majoritaire des recettes émanant de legs.
Ainsi par exemple la première ligne du tableau ci-dessous indique-t-elle que 36 organisations (soit 16% de l'échantillon total) ont perçu sur trois années consécutives un montant global 'Legs' 500.000 € en moyenne par an. Elles ont ainsi collecté ensemble en moyenne 129 millions € en recettes 'Legs' pour chaque année, ce qui équivaut à 94% des recettes 'Legs' de l'ensemble de l'échantillon.
Période 2018-2020: part des legs dans le total 'Dons + Legs'
Le tableau ci-dessous illustre, concernant l'échantillon spécifique des 100 organisations qui ont bénéficié de minimum un legs sur cette période de trois ans, combien ces recettes 'Legs' représentent une part importante du total des contributions émanant des 'Dons + Legs'.
Ainsi 36 organisations bénéficiaires de legs pour un montant annuel moyen supérieur à 500.000 € collectent ensemble en moyenne 129 millions €, soit 40% de leurs recettes 'Dons+Legs'.
Au total, concernant le sous-échantillon privilégié d'organisations qui ont collecté minimum un legs sur trois ans, ces recettes représentent 32% de leur total 'Dons + Legs'.
Ne perdons pas de vue que notre échantillon global comprend 128 autres organisations, plus souvent de taille intermédiaire ou modeste, qui n'ont collecté aucun legs sur ces trois dernières années.
Période 2018-2020: répartition par domaine des recettes 'Legs'
Les résultats des trois dernières années témoignent d'une grande stabilité au niveau des principaux domaines bénéficiaires de recettes émanant des legs.
Reconnaissons toutefois que notre échantillon n'est que partiellement représentatif de certains secteurs - 'Culture & Patrimoine', 'Refuges pour animaux', etc. - pour lesquels peu d'organisations communiquent leurs résultats financiers de manière précise.
On constatera (résultats sur fond bleu) que 29% des organisations de l'échantillon sont mobilisées dans l'un des trois secteurs 'Santé' - à savoir International (Santé), Belgique (Handicap) ou Belgique (Recherche) - qui représentent au total 59% du volume de recettes 'Legs'.
Ailleurs en Europe la thématique 'Santé' apparaît également souvent en première position dans le classement des legs par secteurs.
Top 30 des principaux acteurs de la collecte en Legs
(période 2018-2020)
Le tableau proposé ci-dessous présente un Top 30 des organisations qui ont bénéficié de recettes ‘Legs’ durant chacune des quatre années de la période 2018 à 2020.Elles sont classées en ordre décroissant de la moyenne des legs reçus durant cette période (troisième colonne).
Ces organisations ont collecté sur base annuelle en moyenne 126 millions d'euros émanant de legs.
Précisons une fois encore que ce tableau récapitulatif est doublement incomplet:
- il ne reprend pas les résultats de plusieurs grands acteurs de la collecte, actifs notamment dans le secteur des réfuges pour animaux, dont les résultats détaillés de la collecte de fonds ne sont pas rendus publics,
- il n'intègre pas le montant global des recettes émanant des legs que la Fondation Roi Baudouin enregistre chaque année au profit de structures tierces (fonds, etc.) qu'elle héberge. En matière de legs la Fondation Roi Baudouin avait bénéficié en 2020 d'un montant de 4,8 million € qui lui étaient directement attribués, et de 49 millions € en faveur de structures tierces.
______________________________
-> Prochain workshop en présentiel: 'Collecte de fonds: les fondamentaux' (deuxième semestre 2022) (lire)
-> Actu belge: tous les articles
-> Actu internationale: tous les articles
We thank our partners
We geven graag aan goede doelen
17/12/2021 - In een artikel van Vincent Hanhoorne (De Zondag 5 december) worden recente indicatoren samengevat met betrekking tot de vrijgevigheid van de Belgen.
SPF Financiën
Uit de belastingaangiftes van dit jaar blijkt dat voor het inkomstenjaar 2020 maar liefst 960.110 Belgen een gift van minimum 40 euro aan een goed doel opgeven. Nooit eerder waren het er zoveel.
In totaal ging de belastingvermindering om een bedrag van 278.719.579 euro, of zo’n 290 euro per aangifte.
Barometer Filantropie
Uit de meest recente Barometer Filantropie van de Koning Boudewijnstichting blijkt dat meer dan zes op de tien Belgen aangeven goede doelen te steunen.
Legaten
Uit een enquête van vzw Testament.be zou blijken dat wie een testament heeft opgemaakt, heeft daar in 17 procent van de gevallen ook een goed doel in opgenomen, tegen 11 procent drie jaar eerder.” Er werd in 2020 maar liefst 434 miljoen euro nagelaten aan goede doelen, dat is ruim 100 miljoen euro meer dan het jaar ervoor.
Bron
De Zondag (5/12/2021) - 'Onze belastingaangiftes bewijzen het: we geven graag aan goede doelen' (link)
______________________________
-> Prochain workshop en présentiel: 'Collecte de fonds: les fondamentaux' (deuxième semestre 2022) (lire)
-> Actu belge: tous les articles
-> Actu internationale: tous les articles
We thank our partners
Top 30 des acteurs de la collecte (année 2020)
Le Fundraisers Forum publie annuellement, depuis l'année 2013, un Baromètre de la Générosité publique.
Les estimations relatives à l'année 2020, que nous commentons au travers d'un article distinct, ont été réalisées au départ des données financières (dons et legs) publiées sur les portails d'information de l'AERF (Association pour une Ethique dans les Récoltes de Fonds) et de Donorinfo, ou transmises par diverses associations.
Ce Baromètre, ainsi que les classements 'Top 30' proposés ci-dessous, se basent sur le total des dons et legs, seules recettes pour lesquelles les organisations actives en levée de fonds publient des données relativement comparables.
Ces montants ne prennent dès lors pas en compte les événements de collecte et les ventes de produits 'au bénéfice de ...' dont les recettes ne sont souvent pas clairement identifiables dans les comptes annuels.
Le secteur des refuges pour animaux, au sujet duquel peu de données financières sont disponibles, est sous-représenté dans ces estimations.
Nous proposons ci-dessous:
- Tableau 1 - Top 30 des principales organisations actives en levée de fonds (Belgique)
- Tableau 2 - Top 30 des principales organisations actives en Wallonie et à Bruxelles
- Tableau 2 - Top 30 des principales organisations actives en Flandre et à Bruxelles
Infos et commentaires
Contacter Hugues d'Ydewalle, coordinateur Fundraisers Forum
Email info <at> fundraisers.be
Mobile +32 474 32 93 60
Tableau 1- Top 30 des principales organisations actives en collecte de fonds (Belgique)
Tableau 2 - Top 30 des principales organisations actives en Wallonie et à Bruxelles (2020)
Tableau 3 - Top 30 des principales organisations actives en Flandre et à Bruxelles (2020)
Viva for Life: analyse critique dans l'hebdo Le Vif
Action caritative et action politique: soutenir l'un ou l'autre, ou l'un et l'autre ?
26/11/2021 - Il n'est guère fréquent qu'un média belge se fasse l'écho de réflexions critiques à l’égard de l'une ou l'autre campagne d’appel à la générosité.
Ainsi l’hebdomadaire Le Vif consacre-t-il dans son édition du 25 novembre un dossier de quatre pages proposé sous le titre accrocheur ‘Viva for Life veut lutter contre la pauvreté infantile : mal nécessaire ou opération dérisoire ?'
’‘Grand mérite…’ mais ‘cela ne rapporte rien …’
Le dossier s’ouvre sur une analyse critique de la campagne de solidarité de la RTBf, où ‘strass, paillettes et émotion à revendre sont mobilisées au profit de la lutte contre la pauvreté’.
Le professeur Philippe De Leener (UCLouvain) reconnait d’emblée le grand mérite de l’opération, qui fait connaître la problématique de la pauvreté auprès d’un grand public.
Mais il ajoute aussitôt que ‘cela ne rapporte strictement rien par rapport à l’ampleur des besoins’.
Car ‘on dépolitise l’action au profit d’une solution spectacle qui ne s’intéresse pas aux problèmes structurels’.
Il regrette ‘cette espèce de malhonnêteté intellectuelle qui consiste à créer l’illusion de contribuer à résoudre un problème’ qui est en réalité généré par la logique inégalitaire de notre système social.
‘Un mal nécessaire…’ mais également ‘un soutien très apprécié…’
Membre du jury Viva for Life, Bernard De Vos, délégué général aux droits de l’enfant, dit soutenir l’opération de solidarité de la RTBf ‘comme un mal nécessaire au secours d’un secteur cruellement désargenté’.
Il regrette que la campagne ait autrefois trop souvent fait étalage de cas individuels, et estime par ailleurs scandaleux que certains responsables politiques s’y voient offrir l’opportunité de remettre des chèques au profit de l’opération.
Bernard De Vos reconnait volontiers que les sept millions récoltés par Viva for Life sont un ballon d’oxygène très apprécié par les organisations actives dans la petite enfance.
En martelant le message « Un enfant sur quatre vit dans la pauvreté » l'opération contribue en outre à médiatiser cette thématique et donc à l’insérer dans l’agenda politique.
Il rappelle en passant qu'un changement de la société ne s'accomplit pas avec seulement quelques intellectuels.
'Caritatif' vs. 'Politique': un vieux débat
Viva for Life avait déjà fait l’objet de critiques, essentiellement de même nature, relayées par l’un ou l’autre média.
-> Lire: 'Viva for Life: nouveau record et rares critiques' (déc. 2018)
Elles émanent pour partie de milieux intellectuels qui insistent volontiers sur le manque d'efficacité et les contradictions inhérentes aux grandes actions philanthropiques. A leurs yeux ces opérations caritatives spectaculaires contribuent à masquer la nécessité d’une indispensable mobilisation politique qu'ils jugent autrement plus efficace.
Cette analyse est fortement contestée par les organisations non-gouvernementales. Elles rappellent que la générosité de leurs donateurs leur permet de financer à la fois des projets de terrain et un indispensable travail de sensibilisation des pouvoirs publics.
Le dossier du Vif ne fait donc qu'effleurer une fois encore un vieux débat déjà abondamment commenté dans divers ouvrages plus ou moins polémiques.
Pourquoi cibler en particulier Viva for Life ?
Est-il juste de couvrir l'opération Viva for Life de critiques du fait de son approche trop caritative ? D'aucuns noteront au contraire que cette campagne aborde la problématique de la pauvreté infantile sans verser dans le misérabilisme, et qu'elle s'accompagne d'un solide travail journalistique destiné à sensibiliser le public et le monde politique.
D’autres organisations caritatives, dont le fonds de commerce est exclusivement alimenté par d’incessants mailings à tonalité misérabiliste, méritaient davantage d’être dénoncés par les médias.
Collecte de fonds en forte progression durant la première année Covid
Les comptes globaux des opérations Cap 48 et Viva for Life font état d'une forte progression des dons durant la première année Covid-19, soit 16 millions en 2020 pour 12,3 millions en 2019.
Source
Le Vif (n°47 - 25/11/2021) - Pierre Havaux - 'Viva for Life veut lutter contre la pauvreté infantile : mal nécessaire ou opération dérisoire ?'
______________________________
-> Prochain workshop en présentiel: 'Collecte de fonds: les fondamentaux' (deuxième semestre 2022) (lire)
-> Actu belge: tous les articles
-> Actu internationale: tous les articles
We thank our partners