We geven graag aan goede doelen
17/12/2021 - In een artikel van Vincent Hanhoorne (De Zondag 5 december) worden recente indicatoren samengevat met betrekking tot de vrijgevigheid van de Belgen.
SPF Financiën
Uit de belastingaangiftes van dit jaar blijkt dat voor het inkomstenjaar 2020 maar liefst 960.110 Belgen een gift van minimum 40 euro aan een goed doel opgeven. Nooit eerder waren het er zoveel.
In totaal ging de belastingvermindering om een bedrag van 278.719.579 euro, of zo’n 290 euro per aangifte.
Barometer Filantropie
Uit de meest recente Barometer Filantropie van de Koning Boudewijnstichting blijkt dat meer dan zes op de tien Belgen aangeven goede doelen te steunen.
Legaten
Uit een enquête van vzw Testament.be zou blijken dat wie een testament heeft opgemaakt, heeft daar in 17 procent van de gevallen ook een goed doel in opgenomen, tegen 11 procent drie jaar eerder.” Er werd in 2020 maar liefst 434 miljoen euro nagelaten aan goede doelen, dat is ruim 100 miljoen euro meer dan het jaar ervoor.
Bron
De Zondag (5/12/2021) - 'Onze belastingaangiftes bewijzen het: we geven graag aan goede doelen' (link)
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Top 30 des acteurs de la collecte (année 2020)
Le Fundraisers Forum publie annuellement, depuis l'année 2013, un Baromètre de la Générosité publique.
Les estimations relatives à l'année 2020, que nous commentons au travers d'un article distinct, ont été réalisées au départ des données financières (dons et legs) publiées sur les portails d'information de l'AERF (Association pour une Ethique dans les Récoltes de Fonds) et de Donorinfo, ou transmises par diverses associations.
Ce Baromètre, ainsi que les classements 'Top 30' proposés ci-dessous, se basent sur le total des dons et legs, seules recettes pour lesquelles les organisations actives en levée de fonds publient des données relativement comparables.
Ces montants ne prennent dès lors pas en compte les événements de collecte et les ventes de produits 'au bénéfice de ...' dont les recettes ne sont souvent pas clairement identifiables dans les comptes annuels.
Le secteur des refuges pour animaux, au sujet duquel peu de données financières sont disponibles, est sous-représenté dans ces estimations.
Nous proposons ci-dessous:
- Tableau 1 - Top 30 des principales organisations actives en levée de fonds (Belgique)
- Tableau 2 - Top 30 des principales organisations actives en Wallonie et à Bruxelles
- Tableau 2 - Top 30 des principales organisations actives en Flandre et à Bruxelles
Infos et commentaires
Contacter Hugues d'Ydewalle, coordinateur Fundraisers Forum
Email info <at> fundraisers.be
Mobile +32 474 32 93 60
Tableau 1- Top 30 des principales organisations actives en collecte de fonds (Belgique)
Tableau 2 - Top 30 des principales organisations actives en Wallonie et à Bruxelles (2020)
Tableau 3 - Top 30 des principales organisations actives en Flandre et à Bruxelles (2020)
Viva for Life: analyse critique dans l'hebdo Le Vif
Action caritative et action politique: soutenir l'un ou l'autre, ou l'un et l'autre ?
26/11/2021 - Il n'est guère fréquent qu'un média belge se fasse l'écho de réflexions critiques à l’égard de l'une ou l'autre campagne d’appel à la générosité.
Ainsi l’hebdomadaire Le Vif consacre-t-il dans son édition du 25 novembre un dossier de quatre pages proposé sous le titre accrocheur ‘Viva for Life veut lutter contre la pauvreté infantile : mal nécessaire ou opération dérisoire ?'
’‘Grand mérite…’ mais ‘cela ne rapporte rien …’
Le dossier s’ouvre sur une analyse critique de la campagne de solidarité de la RTBf, où ‘strass, paillettes et émotion à revendre sont mobilisées au profit de la lutte contre la pauvreté’.
Le professeur Philippe De Leener (UCLouvain) reconnait d’emblée le grand mérite de l’opération, qui fait connaître la problématique de la pauvreté auprès d’un grand public.
Mais il ajoute aussitôt que ‘cela ne rapporte strictement rien par rapport à l’ampleur des besoins’.
Car ‘on dépolitise l’action au profit d’une solution spectacle qui ne s’intéresse pas aux problèmes structurels’.
Il regrette ‘cette espèce de malhonnêteté intellectuelle qui consiste à créer l’illusion de contribuer à résoudre un problème’ qui est en réalité généré par la logique inégalitaire de notre système social.
‘Un mal nécessaire…’ mais également ‘un soutien très apprécié…’
Membre du jury Viva for Life, Bernard De Vos, délégué général aux droits de l’enfant, dit soutenir l’opération de solidarité de la RTBf ‘comme un mal nécessaire au secours d’un secteur cruellement désargenté’.
Il regrette que la campagne ait autrefois trop souvent fait étalage de cas individuels, et estime par ailleurs scandaleux que certains responsables politiques s’y voient offrir l’opportunité de remettre des chèques au profit de l’opération.
Bernard De Vos reconnait volontiers que les sept millions récoltés par Viva for Life sont un ballon d’oxygène très apprécié par les organisations actives dans la petite enfance.
En martelant le message « Un enfant sur quatre vit dans la pauvreté » l'opération contribue en outre à médiatiser cette thématique et donc à l’insérer dans l’agenda politique.
Il rappelle en passant qu'un changement de la société ne s'accomplit pas avec seulement quelques intellectuels.
'Caritatif' vs. 'Politique': un vieux débat
Viva for Life avait déjà fait l’objet de critiques, essentiellement de même nature, relayées par l’un ou l’autre média.
-> Lire: 'Viva for Life: nouveau record et rares critiques' (déc. 2018)
Elles émanent pour partie de milieux intellectuels qui insistent volontiers sur le manque d'efficacité et les contradictions inhérentes aux grandes actions philanthropiques. A leurs yeux ces opérations caritatives spectaculaires contribuent à masquer la nécessité d’une indispensable mobilisation politique qu'ils jugent autrement plus efficace.
Cette analyse est fortement contestée par les organisations non-gouvernementales. Elles rappellent que la générosité de leurs donateurs leur permet de financer à la fois des projets de terrain et un indispensable travail de sensibilisation des pouvoirs publics.
Le dossier du Vif ne fait donc qu'effleurer une fois encore un vieux débat déjà abondamment commenté dans divers ouvrages plus ou moins polémiques.
Pourquoi cibler en particulier Viva for Life ?
Est-il juste de couvrir l'opération Viva for Life de critiques du fait de son approche trop caritative ? D'aucuns noteront au contraire que cette campagne aborde la problématique de la pauvreté infantile sans verser dans le misérabilisme, et qu'elle s'accompagne d'un solide travail journalistique destiné à sensibiliser le public et le monde politique.
D’autres organisations caritatives, dont le fonds de commerce est exclusivement alimenté par d’incessants mailings à tonalité misérabiliste, méritaient davantage d’être dénoncés par les médias.
Collecte de fonds en forte progression durant la première année Covid
Les comptes globaux des opérations Cap 48 et Viva for Life font état d'une forte progression des dons durant la première année Covid-19, soit 16 millions en 2020 pour 12,3 millions en 2019.
Source
Le Vif (n°47 - 25/11/2021) - Pierre Havaux - 'Viva for Life veut lutter contre la pauvreté infantile : mal nécessaire ou opération dérisoire ?'
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Bilan des dons sur l'année 2020: restons prudents!
Méfions-nous des prévisions trop optimistes
07/11/2021 - Selon le quotidien L’Echo, dont un article daté du 15 octobre se basait sur des statistiques collectées auprès du Ministère des Finances, l'année 2020 se serait clôturée sur une augmentation de 80 millions d’euros de dons (+27%) au bénéfice des organisations actives en levée de fonds.
-> Lire: 'Réduction d’impôt liée aux dons durant la période Covid: quel impact' (lien)
Il est vrai qu'un peu partout en Europe la générosité des particuliers s'est traduite dès l'entame de la crise Covid par un accroissement significatif des dons,
En Belgique également nombre d'organisations ont constaté une augmentation significative des dons dès le début de la crise Covid, avant même la décision politique qui porta plus tard dans l'année l'avantage fiscal à 60% des dons versés.
+ 27%: une moyenne qui masque d'importantes disparités
Il ressort des données du Baromètre de la Générosité publique - publié le 17 décembre, soit un mois après le présent article - que l'augmentation de 27% des dons annoncé dans le quotidien l'Echo masque en réalité d'importantes disparités:
-> Année 2020: générosité exceptionnelle, beaucoup d'associations en difficulté (lien)
Forte baisse des recettes issues des activités de sponsoring et d'évènements
La générosité publique se mesure sur base des dons, mais également en fonction du produit des activités de sponsoring et d'évènements.
Ces recettes, qui ne sont pas liées à l’octroi d’attestations fiscales, ne sont pas comptabilisées par le SPF Finances.
Un rapide comptage réalisé fin octobre sur base des résultats de cinquante quatre organisations affiliées à la plateforme Donorinfo que le produit des activités de sponsoring et d'événements a encaissé une diminution de 29% (soit – 4,5 millions €) sur l’année 2020.
Prudence!
Il se pourrait que cette prudent estimation concernant les dons (+2%) soit trop pessimiste, tandis que les pertes générées par l'annullation d'événements de collecte pourraient être bien plus importantes.
La prochaine édition du Baromètre annuel de la générosité publique fournira des tendances plus significatives, basées sur un échantillon nettement plus représentatif.
Dans l'immédiat accueillons avec prudence l’annonce, dans l’article de l’Echo du 12 octobre dernier, d’une hausse de 27% des dons sur l’ensemble de l’année 2020.
-> 'Tous les articles 'Dons, legs, mécénat: chiffres-clés' (lien)
Source
L'Echo (15/10/2021) - Philippe Galloy - 'La hausse de l’avantage fiscal sur les dons a manqué son but'
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Nouveau: formation en fundraising (HELMO/EPHEC)
Certificat Inter Hautes Ecoles en Fundraising
27/01/2022 - La prochaine formation en Fundraising organisée à l'initiative de HELMO et de l'EPHEC offrira une opportunité d’acquérir les compétences du métier de fundraiser et de développer un modèle de financement privé-public pour soutenir leurs activités durablement.
Public cible
- Personnes travaillant dans des organisations qui, pour développer et pérenniser leurs activités, ont besoin de récolter des fonds privés en sus des subsides dont ils bénéficient.
- Personnes cherchant une opportunité de reconversion.
- Jeunes diplômés en recherche de compétences complémentaires.
Programme
Philanthropie - Audit de fundraising - Techniques de fundraising - Planning de fundraising
Dates
Du 14 octobre 2022 au 02 septembre 2023
Un vendredi et samedi par mois + intervisions et mise au vert
Reconnaissance
Certificat reconnu par l’ARES (10 crédits)
Lieu
HELMo : rue de Harlez 9 à 4000 Liège
EPHEC : rue Konrad Adenauer 3/3, 1200 Woluwe-Saint-Lambert
Personne de contact
Amélie MERNIER, coordinatrice du bachelier en coopération internationale, a.mernier<at>helmo.be, 0498/45.59.28
Séance d'information en ligne
Mardi 21/02/2022 à 18h
Pour plus d'infos:
Cette formation a été annullée.
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