Si votre collecte de fonds s'avère chroniquement fragile, une alliance ou une fusion avec une association aux objectifs comparables mériterait peut-être d'être envisagée.
La Belgique ne connait que peu de cas de fusions entre associations actives en levée de fonds.
Les rapprochements les plus récents concernent des organisations de solidarité internationale confrontées à un risque de diminution des subsides accordés par la Coopération belge.
C'est ainsi que Médecins sans Vacances a rejoint il y a peu MEMISA dans le cadre d'un nouveau programme pluriannuel commun en matière de soins de santé (lien).
Les deux associations ne fusionnent pas pour autant, chaque entité conservant son indépendance dans d'autres domaines, dont la communication et la collecte de fonds.
Un récent article de la revue britannique Fundraising Magazine (avril 2017) constate que les cas de fusions ou d'acquisitions sont rares dans le secteur des organisations caritatives.
Le Royaume-Uni n'a enregistré qu'une soixantaine de fusions ou acquisitions entre associations depuis 2013. Elles concernaient principalement des petites structures. Il s'agissait moins souvent de véritables fusions que de reprises d'activités d'une association mise en liquidation.
New Philanthropy Capital a publié différents dossiers concernant cette thématique, dont le rapport 'What place for mergers between charities?'
L'étude décrit les avantages et contraintes de différents modes de rapprochement: mergers, takeovers, group structures, swapping services, alliances, joint ventures, franchises...
Les formules sont assez diverses et n'impliquent pas nécessairement une intégration complète des activités entre associations concernées.
Ainsi le modèle 'group structure' permet-il de fédérer plusieurs entités autonomes autour d'un pool central destiné à gérer les services généraux communs.
Une alliance entre associations s'avèrera dans certains cas contre-productive, par exemple si l'évaluation préalable des risques n'a pas été correctement effectuée, ou si elle est mal vécue par une des associations partenaires. Car tout regroupement nécessite que soient le cas échéant revisitées la vision, la mission et la culture d'entreprise qu'auront à partager des équipes d'origines diverses.
L'article du Fundraising Magazine se veut optimiste quant aux atouts de ces différents modèles d'alliance ou de fusion.
Cette dernière option présente incontestablement d'intéressantes perspectives en collecte de fonds. C'est ainsi que les économies d'échelle réalisées dans le cadre d'un rapprochement entre deux associations permettent entr'autre de renforcer les investissements en prospection de nouveaux donateurs.
Les britanniques citent volontiers, à titre d'exemple, l'association Breast Cancer Now qui est issue de la récente fusion entre Breast Cancer Campaign et Breakthrough Breast Cancer.
Source
Fundraising Magazine, avril 2017 - 'To merge or not to merge ?' Matthew Wilkley, Head Marketing and communications Centrepoint.
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Qu’elles soutiennent des catégories de personnes vulnérables, le développement durable, les droits humains ou encore la recherche médicale, la majorité des associations investissent dans la communication et la récolte de fonds pour développer et financer leurs actions à long terme.
Ces investissements peuvent paraître lourds pour les associations de taille modeste. Pourtant, les outils de communication digitale, dont les réseaux sociaux, permettent aujourd’hui de toucher ses sympathisants présents et futurs sans engager trop de moyens humains ou budgétaires.
Pour rappel, voici sept conseils pratiques pour qui souhaite (encore mieux) informer, fidéliser et attirer des sympathisants.
Conseil n°1 : Racontez une histoire
Soutenir une bonne cause est avant tout une histoire de cœur et de générosité. C’est donc par le cœur que vous présentez l’action de votre association. Racontez une histoire, un parcours de vie d’une personne qui a été soutenue par votre association, et comment la vie de cette personne s’est améliorée grâce à l’action de votre association. Petit rappel éthique : ces témoignages doivent être véridiques bien entendu.
Conseil n°2 : Partagez votre engagement
Que vous soyez bénévole, administrateur/trice ou salarié/e de l’association, vous êtes engagé/e pour une cause. Partagez votre engagement, ce qui vous motive et la satisfaction que cet engagement vous procure. Ainsi, vous donnerez envie à d’autres de vous rejoindre. Si possible, présentez les différentes formes d’engagement au sein de votre association.
Conseil n°3 : Parlez clairement
Certaines associations sont issues de secteurs très spécifiques (celui des avocats, des médecins…) qui utilisent un langage technique spécifique. Il serait dommage de perdre des personnes susceptibles de soutenir votre association pour des raisons de langage. Soyez clair dans la manière de présenter votre association, son fonctionnement et les besoins auxquels elle entend répondre. Evitez les jargons trop techniques (juridique, médical…). Bref, mettez-vous à la place d’un sympathisant lambda et soyez pédagogique dans vos explications.
Conseil n°4 : Soyez visuel
Diffuser des photos ou des mini-vidéos sur sa vie privée via les réseaux sociaux est monnaie courante, et techniquement à la portée de tous. Raison de plus que pour faire de même dans le cadre de votre association. Ceci permettra à vos sympathisants de se faire une idée plus encore plus concrète, plus visuelle de l’action de votre association, surtout si celle-ci œuvre sur le terrain.
Conseil n°5 : Démontrez le résultat de votre action
La relation qui vous lie à vos sympathisants est basée sur l’échange. En échange de son don, sous forme d’euros ou de bénévolat, votre sympathisant/e attend un résultat ou, à tout moins, un rapport sur ce que « son » association a fait. Si les chiffres sont importants (ex. nombre de repas chauds distribués à des SDF), n’oubliez pas le résultat qualitatif de votre action (ex. la dignité retrouvée d’un/e bénéficiaire).
Conseil n°6 : Communiquez régulièrement
Informer régulièrement vos sympathisants sur l’actualité de votre association est incontournable lorsque l’on vise la fidélisation de sympathisants. N’attendez donc pas la période des fêtes, souvent propices pour lancer un appel au don, ou la publication de votre rapport annuel pour communiquer. Diffuser des nouvelles brèves peut suffire pour peu que cela soit fait régulièrement (par ex. via Facebook ou Twitter). N’hésitez à déléguer cette tâche à un bénévole responsable de votre calendrier de diffusion.
Conseil n°7 : Soyez cohérent
Pour être efficace, la communication vers vos sympathisants doit être cohérente. Non seulement votre communication sera en cohérence avec l’ADN de votre association (càd. sa mission et ses racines), mais elle le sera également en termes de messages, de slogans, de contenus, de choix visuels et de canaux utilisés pour communiquer (site internet, appels aux dons…).
Pour conclure, n’oubliez pas que la communication, ce n’est pas un luxe.
C’est un moyen indispensable pour soutenir votre association à atteindre ses objectifs de solidarité en d’entraide.
Gilles Van Moortel
Conseiller et formateur en communication
Bij heel wat kleinere goede doelen en social profit organisaties doet de vraag 'Is een goed doel een merk?' de wenkbrauwen fronsen. Sommigen voelen al de koude rillingen over hun rug lopen. Een merk is toch iets voor een commercieel bedrijf? Dat heeft toch vooral te maken met marketing en geld verdienen?
Wij als goede doelen vinden dat we nobeler doelstellingen hebben. Wij doen onbaatzuchtig iets voor de maatschappij. Wij hoeven niet "commercieel" te zijn, integendeel.
Is dat laatste wel zo? Bewijzen we ons eigen goed doel daar een dienst mee? Het aantal (reclame)boodschappen dat we per dag op ons afgevuurd krijgen, wordt geschat op 3.000 à 6.000. Veronderstel even dat onze hersenen al die informatie objectief en rationeel zouden analyseren. We zouden gek worden. Gelukkig zijn onze hersenen zo ingesteld dat ze naar schatting 90% en meer van die boodschappen wegfilteren. Boodschappen van goede doelen worden even hard weggefilterd als de rest.
Hoe geraakt u dan door die 90%-filter? Door ‘emotioneel’ te connecteren op een authentieke manier. Dat is bij uitstek het terrein van een goed doel. Maar wat blijkt: "commerciële" bedrijven pakken dit vaak veel beter aan en gaan met de meeste aandacht lopen. Zij maken van hun merk een "brand" die een band schept en vertrouwen uitstraalt.
Hoe doe je dat? Sommige marketeers maken het graag ingewikkeld. Ze goochelen met ingenieus en duur klinkende systemen zoals de Brand Key en de Brand Piramid. Branding lijkt daardoor een mysterieus gegeven, enkel weggelegd voor merken met veel geld. Niets is minder waar.
Simon Sinek heeft wat ons betreft voor een doorbraak gezorgd met - zoals hij het zelf omschrijft – “probably the world’s most simple idea”. Het brengt een dure marketingterm zoals “branding” terug tot de essentie. Zijn why-how-what aanpak toont hoe u dat doet. Ze kan door iedere organisatie toegepast worden, hoe groot of hoe klein ook. In een schitterende Tedtalk, die op dit ogenblik al meer dan 24 miljoen keer bekeken is, legt hij dit helder uit. Het fundament van zijn aanpak is een authentieke en gedragen merkidentiteit die vertrekt vanuit de kernwaarden.
Hoe doet u dat concreet?
1) door een baseline en/of slogan die u 'why' in de verf zet,
2) door een wervende missietekst van maximum 3 zinnen,
3) door de ‘how’ te vertalen in het juiste taal- en beeldregister, vergeet daarbij ook het logo niet.
"Investeren in branding, wat brengt mij dat in godsnaam op?” Het antwoord is eenvoudig: héél veel. Meer nog, het wordt een kwestie van overleven en groeien. Tijdens een presentatie aan de Hogeschool Gent in 2014 noemde Stijn Raes, hoofd fondsenwerving van SOS Kinderdorpen, de creatie van een sterk merk de belangrijkste stap in de opbouw van een succesvolle fondsenwerving.
De Amerikaan Dan Pallotta wordt door sommigen in de sector van de goede doelen argwanend bekeken. Zijn Tedtalk in 2013 was voor mij echter een ware openbaring. De vraag die hij stelt is heel eenvoudig.
Stel je krijgt 50.000 euro. Mogelijkheid één: je stort dat geld volledig door naar de projecten op het terrein. Eenmaal het geld 'verbruikt' is, stopt de hulp. Mogelijkheid twee: je investeert 25.000 euro van dat bedrag in communicatie en fondsenwerving, 'overhead' zoals dat klinkt. Die 25.000 euro brengt op zijn beurt 50.000 euro op. Van die 50.000 euro investeer je opnieuw 25.000 euro die nu 75.000 euro opbrengt. Op dat ogenblik kan je al 125.000 euro netto inzetten voor het goede doel.
Het loopt natuurlijk niet altijd zo vlot. Sympathieke creativiteit en inzet van vrijwilligers kan helpen om met een beperkt budget wat meer te doen, maar het is een mythe om te veronderstellen dat dit alleen voldoende is. Op een bepaald moment moet je - net als een bedrijf - durven investeren in een meer professionele aanpak.
Nik Grymonprez
zaakvoerder studio straid
15 juin 2015 - La plupart des fédérations d’associations se financent principalement sur base de cotisations des organisations membres, de la vente de services et de subsides divers.
L’organisation d’opérations de collecte de fonds destinées à financer les activités d’une plateforme sectorielle n’est que rarement envisagée, notamment afin d’éviter que celle-ci ne fasse concurrence à ses propres membres.
Par contre un nombre limité de fédérations, au nombre desquelles le C.N.C.D. et 11.11.11. (Koepel van de Vlaamse Noord-Zuidbeweging) se mobilisent aux côtés de leurs membres dans le cadre d’appels à la générosité publique destinés à financer les réalisations de terrain de divers membres.
Voici qu’à son tour Inter-Environnement Wallonie (IEW), associé au BRAL (Mouvement urbain pour Bruxelles), a annoncé le lancement de la Fondation Be Planet ! , nouveau véhicule sectoriel de collecte de fonds dont les recettes seront dédiées à des actions innovantes et locales en faveur de l’environnement.
Les dons, déductibles fiscalement, seront affectés à des projets sélectionnés par un jury indépendant.
Pour Christophe Schoune, secrétaire général d’IEW et administrateur fondateur de Be Planet. « En lançant ce 5 juin 2015 la fondation Be Planet, différents acteurs du monde associatif, des entreprises et académique, avec le soutien des pouvoirs publics, témoignent d’une volonté conjointe en soutenant une variété de projets citoyens porteurs de solutions innovantes en faveur de l’environnement. Il s’agira d’une récolte de fonds unique pour l’ensemble du secteur environnemental, à l’instar de ce qui existe déjà pour le monde du handicap, de la coopération au développement ou de la lutte contre le cancer. »
Olivier De Schutter, ex-rapporteur spécial des Nations-Unies sur le droit à l’alimentation, a accepté d’être le premier ambassadeur de Be Planet !
Fondation active sur l’ensemble du territoire belge, Be Planet sera lancée à l’automne en Flandre.
Le monde des entreprises se réjouit dès à présent du lancement de cette structure qui pourrait contribuer à encourager le mécénat environnemental en faveur d'actions locales portées par le tissu associatif.
Le rapport annuel 2014 d’Inter-Environnement Wallonie précise que la fédération a mis en test une douzaine de projets sur la plateforme de crowdfunding KissKissBankBank (figure ci-joint).
La phase de test s’est soldée par un taux de réussite de 80%, bien supérieur à la moyenne de 55% de cette plateforme de financement participatif.
Ces opérations de crowdfunding présentent quelques similitudes avec l'expérience menée il y a quelques mois par la Croix-Rouge de Belgique (Communauté francophone).
Le succès des campagnes menées par plusieurs sections locales de la Croix-Rouge avait également été facilité par la mobilisation de réseaux locaux, et par la fixation d'un objectif financier réaliste.
-> Lire: 'Crowdfunding à finalité sociale: témoignage de la Croix-Rouge'
Les recettes d’Inter Environnement Wallonie, qui regroupe 105 associations environnementales, s’élevaient à 1,9 million d’euros en 2014.
Elles étaient principalement alimentées par diverses Conventions (1,5 million d’euros) ainsi que la vente de services, et pour à peine 13.400 € en cotisations de membres et 14.800 € issus de dons.
Sources d’infos :
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3 février 2015 - Le rapport final de la recherche ‘Fondsen werven door Belgische non-profit organisaties’, publié en janvier 2015, livre les résultats d'une enquête quantitative réalisée auprès d’un échantillon de 630 associations, qui fut complétée par divers entretiens qualitatifs.
Lire: Méthodes et techniques de collecte: résultats de la recherche HoGent
L'exposé des conclusions de la recherche comprend de courtes notes rédigées sous forme de conseils pratiques à l'usage de fundraisers professionnels ou bénévoles.
Nous reprenons ci-dessous (traduction libre) la liste des principaux conseils qui sont brièvement exposés dans le rapport final, consultable en ligne.
Source :
Rapport final ‘Fondsen werven door Belgische non-profit organisaties’ (120 pages + Annexes) - Hogeschool Gent, KU Leuven & Fundraisers Alliance Belgium; Scheerlinck, E., Bouckaert, A.S., Persyn, J., Faseur, T. & De Coster, I., document consultable en ligne sur le site de la HoGent.
Conseils pratiques: autres références utiles
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