7 décembre 2015 - Le Standaard du 5 décembre consacre un article aux philanthropes discrets de Belgique ("de stille filantropie") qui, à l’instar de Mark Zuckerberg, se préparent à consacrer tout ou partie de leur fortune personnelle au profit de causes d’intérêt général qui leur tiennent à coeur.
C'est ainsi que le Centre pour la Philantropie de la Fondation Roi Baudouin compte quelque quatre cents fonds créés à l’initiative de particuliers ou d’entreprises.
Chaque année quelques dizaines de candidats mécènes prennent contact avec le service 'Philantropie' de la Fondation.
Nombre de familles plus fortunées préfèrent structurer leur action philanthropique au départ d’un family office, dans le cadre d’un fonds qu’elles préfèrent gérer directement.
La lutte contre le cancer mobilise la générosité de nombreux millionaires, au nombre desquels Marc Coucke, de même qu’Alexander Van Damme (INBEV) et Filip Balcaen (Balta) qui co-financent le Fonds Anticancer (Antikanker Fonds) créé à l'initiative de Luc Verelst, autre personnalité issue du monde de l’entreprise.
L’article cite plusieurs exemples d’industriels belges dont l’action philanthropique se perpétue au travers de fonds ou fondations créées il y a plusieurs dizaines d'années, et qui sont toujours en activité :
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Reportage de Trends/Tendances
16 février 2015 - A l’inverse de nombreuses grandes fortunes anglo-saxonnes, les mécènes belges font volontiers preuve de discrétion en matière de philanthropie à finalité humanitaire ou sociale.
Le Trends/Tendances du 12 février consacre toutefois un reportage aux engagements philanthropiques et professionnels de Myriam Ullens, épouse du baron Guy Ullens de Schooten, ancien administrateur délégué des sucreries tirlemontoises.
Trends rappelle que le couple figure dans le club des 300 premières fortunes suisses, d'après le magazine suisse Bilan.
Guy et Myriam Ullens sont surtout connus pour leur engagement en matière de mécénat culturel, principalement dans le cadre de l’Ullens Center for Contemporary Art (UCCA) qu'ils ont ouvert à Pékin.
Rescapée du cancer, Myriam Ullens a fondé en 2004 la Fondation Mimi, qui offre un soutien psychologique et esthétique gratuit aux patients qui ont reçu un traitement de chimiothérapie.
Femme d'affaires, elle assure par ailleurs la direction de la Maison Ullens, une jeune marque de prêt-à-porter présente à Paris, Aspen et Londres. Une partie des bénéfices de son entreprise contribue au financement de la Fondation Mimi.
La fondation cherche d'ailleurs à diversifier sa collecte de fonds dès lors que, constate sa fondatrice, « les gens en ont marre des dîners de gala et des ventes aux enchères. »
Le couple Ullens est également à l'origine de la Fondation Happy House, qui soutient une école d’enseignement général à destination d’enfants orphelins, située près de Katmandou.
Source: « Maison Ullens, ce n’est pas un caprice de femme gâtée », in Trends/Tendances 12-02-2015, pp.92-93.
‘Oublier la maladie, ne fut-ce qu’une seconde’
On se souvient de ce que la Fondation Mimi s’est distinguée l'année dernière par un reportage exceptionnel, conçu par Leo Burnett France, qui fut récompensée par huit Lions d'argent et un Lion d'or au Festival International de la Créativité de Cannes (juin 2014).
Une vingtaine de personnes atteintes du cancer furent photographiées à l’instant précis où elles découvraient la métamorphose opérée par l’intervention d’une talentueuse équipe de coiffure et de maquillage.
"Un spot Internet qui s'est révélé avant tout un hymne à la vie, empli d'humanité, mais aussi d'humour et d'extravagance." d'après le quotidien français Les Echos, (23/06/2014)
La vidéo "Ne serait-ce qu'une seconde" a connu un succès foudroyant sur Youtube.
Lien vers le site de la Fondation Mimi.
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Se pourrait-il que donateurs et philanthropes se détournent à l’avenir des organisations qui collectent dons et legs, préférant s’investir dans le financement d'initiatives solidaires portées par les 'nouveaux entrepreneurs sociaux' ?
La remise des trophées Transparantprijs 2014 incita les organisateurs de cette célébration à réunir un panel composé de représentants d’organisations caritatives et d’entrepreneurs sociaux. Il leur fut notamment demandé de se prononcer sur le risque de concurrence entre ces deux modes de financement de la solidarité.
Résumé de quelques constats exprimés dans le cadre d'un débat qui s'avéra plutôt consensuel:
Débat organisé dans le cadre de : Transparantprijs 2014
Pour plus d’info:
- 'Social entrepreneurs' aux Pays-Bas: Social Enterprise Nederland
- 'Social entrepreneurs' en Belgique:
- réseau des 'Positive Entrepreneurs'
- Centre d'information pour une Economie Positive: Poseco asbl