C’est via le bouton ‘Alertez-nous’ de RTL qu’un couple de Walhain s’est plaint du fait qu’un premier don au bénéfice de Vétérinaires sans Frontières a provoqué l’envoi de nombreux autres sollicitations, souvent accompagnées de gadgets inutiles tels que lapins, bics ou cartes de vœux.
L'intéressant reportage, disponible en ligne sur le site de RTL, présente le point de vue du couple de donateurs ainsi que celui de Vétérinaires sans Frontières, dont Josti Gadeyne, porte-parole de l'association, estime que son association respecte les prescrits de la loi en matière de protection des données privées. Cette association estime par ailleurs que l'envoi massif de petits cadeaux non-sollicités ne peut être critiqué, dès lors que 'Quand Coca-cola distribue des cannettes, on ne dit pas que c'est agressif''.
Le couple de plaignants, qui s'est notamment adressé à la Commission de Protection de la vie privée, dénonce les désagréments causés par le subtil mécanisme d’acquiescement par défaut qui permet à la société commerciale Direct Social Communications d’envoyer de nombreuses sollicitations à certains donateurs, au risque de provoquer lassitude, irritation et méfiance par rapport au monde associatif.
L'article de RTL rappelle que la nouvelle législation européenne en matière de données privées, qui entre en vigueur en Mai 2018, devrait mettre fin à certaines des pratiques auxquelles recourt Direct Social Communications.
Notre site s'était déjà fait l'écho du mécontentement de donateurs irrités par le nombre élevé d'appels aux dons émanant d'associations caritatives qui ont confié tout ou partie de la gestion de leurs prospections à l'agence de fundraising Direct Social Communications:
Article publié sur le site de RTL : ‘Ce couple de Walhain en a marre. Après avoir fait un-don a une Ong il croule sous les appels d’autres associations.’ (21 décembre 2017) (lien)
C’est via le bouton ‘Alertez-nous’ de RTL qu’un couple de Walhain s’est plaint du fait qu’un premier don au bénéfice de Vétérinaires sans Frontières a provoqué l’envoi de nombreux autres sollicitations, souvent accompagnées de gadgets inutiles tels que lapins, bics ou cartes de vœux.
L'intéressant reportage, disponible en ligne sur le site de RTL, présente le point de vue du couple de donateurs ainsi que celui de Vétérinaires sans Frontières, dont Josti gadeyne, porte-parole de l'association, estime que son association respecte les prescrits de la loi en matière de protection des données privées. Cette association estime par ailleurs que l'envoi massif de petits cadeaux non-sollicités ne peut être critiqué, dès lors que 'Quand Coca-cola distribue des cannettes, on ne dit pas que c'est agressif'.
Le couple de plaignants, qui s'est notamment adressé à la Commission de Protection de la vie privée, dénonce les désagréments causés par le subtil mécanisme d’acquiescement par défaut qui permet à la société commerciale Direct Social Communications d’envoyer de nombreuses sollicitations à certains donateurs, au risque de provoquer lassitude, irritation et méfiance par rapport au monde associatif.
L'article de RTL rappelle que la nouvelle législation européenne en matière de données privées, qui entre en vigueur en Mai 2018, devrait mettre fin à certaines des pratiques auxquelles recourt Direct Social Communications.
Notre site s'était déjà fait l'écho du mécontentement de donateurs irrités par le nombre élevé d'appels aux dons émanant d'associations caritatives qui ont confié tout ou partie de la gestion de leurs prospections à l'agence de fundraising Direct Social Communications:
Article publié sur le site de RTL : ‘Ce couple de Walhain en a marre. Après avoir fait un-don a une Ong il croule sous les appels d’autres associations.’ (21 décembre 2017) (lien)
-> Liste des articles archivés sous Archives 2013-2017 - Ethique & Transparence
16 août 2017 - Alter Echos est le média d’analyse des problématiques sociales fabriqué par l’Agence Alter.
Alter Echos a consacré début juillet un article à la transparence des associations actives en levée de fonds.
-> Lire : ‘Les lois de la transparence’ – Julie Luong, Alter Echos n°447 - 4 juillet 2017 (lien)
Concernant les grandes et très grandes asbl, l’auteure rappelle que les exigences de la Banque Nationale de Belgique (BNB) ne permettent guère de se faire une idée précise de l’origine des fonds recueillis par les associations actives en levée de fonds, ni de leur utilisation.
Citant Fanny Dethier, chercheuse de HEC-Ulg qui prépare actuellement une thèse sur la transparence financière des asbl, l’article rappelle que l’exigence de transparence intéresse non seulement les donateurs, mais également tout citoyen soucieux de vérifier la bonne utilisation de l’argent public dont bénéficient nombre d’associations.
Pascale Gonda, coordinatrice de Donorinfo, présente les atouts de cette Fondation, qui est active depuis une dizaine d’années et a effectué un screening de quelque 247 associations philanthropiques « transparentes ».
Elle précise que toutes ont dû fournir des comptes détaillés contrôlés par un expert indépendant, et ont fait l’objet d’une visite de terrain aux fins de juger des actions concrètes et de leur adéquation avec les comptes présentés.
Et de conclure : « Nous sommes alors capables de publier la fiche financière de l’association et d’attester qu’elle est totalement transparente. »
C'est bien à raison que l’article d’Alter Echos souligne l’intérêt du travail d’investigation mené par Donorinfo.
L'auteure ne s'interroge toutefois guère sur les limites d’un label dont l'octroi semble fort focalisé sur la disponibilité de diverses données comptables.
On constate dès lors que, pour peu que les informations comptables exigées soient disponibles, Donorinfo accorde son label à des associations dont le pourcentage global de frais de gestion et de collecte de fonds est particulièrement élevé, souvent du fait de coûteux mailings de collecte à tonalité misérabiliste qui sont produits par une agence commerciale.
C’est ainsi que les comptes 2015 de la Fondation Pelicano, tels que publiés sur le site Donorinfo (lien), font état de 1,079 million d’euros en recettes issues de la générosité publique, qui furent pour l’essentiel affectés aux quatre secteurs suivants: projets hors rémunération (204.598 €), charges de récolte de fonds hors rémunération (421.227 €), information-sensibilisation-éducation hors rémunération (340.752 €), frais généraux hors rémunération (115.210€).
Donorinfo évalue à pas moins de 49,5% le pourcentage global de frais généraux et de collecte de fonds de Pelicano, dont les coûteuses opérations de fundraising sont gérées par l'agence commerciale Direct Social Communication.
La fiche d'information produite par Donorinfo précise en outre que certains administrateurs sont rémunérés, mais ne cite aucun montant global des rémunérations dans les comptes.
Or le Moniteur belge (11-08-2016) signale que la Fondation d'utilité publique Pelicano est dirigée depuis octobre 2015 par un managing director au travers de sa SPRL.
Le site de la Fondation ne mentionne nul Rapport d’Activités qui permettrait aux donateurs de comprendre quels montants ont été affectés aux principales actions qui correspondent aux besoins urgents décrits dans les appels aux dons.
On s'étonne qu'un label de qualité puisse ainsi être accordé à une fondation caritative dirigée par une SPRL, alors qu'elle ne consacre qu'un faible pourcentage des dons aux bénéficiaires dont les mailings adressés aux donateurs soulignent l'extrème précarité.
Ce contre-exemple n’est nullement représentatif de la majorité des associations répertoriées sur le site Donorinfo.
Il permet cependant de comprendre l’intérêt des processus de labellisation qui privilégient la prise en compte d'une plus grande variété de critères : transparence financière, mais également principes de bonne gouvernance, disponibilité et qualité des Rapports d’Activité, tonalité non-misérabiliste et non-culpabilisante des messages envoyés au donateurs, etc.
On regrettera à ce propos que l’article proposé par Alter Echos ne fasse nullement référence à l’intéressant processus de labellisation mis en place depuis déjà vingt ans par la plateforme nationale A.E.R.F. (Association pour l’Ethique dans la Récolte de Fonds), qui regroupe quelque 130 associations actives en levée de fonds.
Mentionnons également, dans le même ordre d’idée, le succès du label développé en France à l’initiative de l’IDEAS (Institut de Développement de l’Ethique et de l’Action pour la Solidarité).
Ce label couvre trois thèmes - gouvernance, gestion financière et suivi de l'efficacité de l'action – et se veut également un vecteur de confiance pour les financeurs (philanthropes, mécènes, acteurs institutionnels).
Voor veel projecten met een maatschappelijk doel, spelen stichtingen en fondsen een onvervangbare rol. Niet alleen zorgen ze voor inkomsten, ze delen ook hun kennis, tools en netwerk. Het gemeenschappelijke doel van filantropen en de projecten die ze ondersteunen is maatschappelijke impact, of een positief verschil maken voor de samenleving. Via het traject FilantrImpact willen we deze wisselwerking onderzoeken en bijleren over impactgericht werken. We zoeken filantropische organisaties, maatschappelijke projecten en innovatoren en coaches die willen deelnemen aan dit lerend netwerk.
Projecten die maatschappelijke impact voorop plaatsen, hebben een streepje voor bij filantropen. Veel organisaties hebben dan ook de ambitie om impactgericht te werken, maar grip krijgen op de gewenste en gerealiseerde impact blijkt echter vaak een uitdaging. Dat geldt zowel voor wie steun krijgt als voor de filantropische organisaties zelf. FilantrImpact wil de vertaling van een impactgerichte visie naar praktijken ondersteunen.
Tijdens een actieonderzoek in 2015-2016 begeleidde de Sociale InnovatieFabriek 20 organisaties en bedrijven in het bepalen van hun impact. Op basis van deze ervaringen en verzamelde kennis werd een gids voor impactevaluatie ontwikkeld.
Koepelorganisaties en filantropen volgden het traject geïnteresseerd en constructief van op de eerste rij mee. Ook bij hen bleek er nood aan praktijkgerichte kaders om impactgericht te werken en impact te (laten) evalueren. Daarbij is dialoog en informatie vergaren rond maatschappelijke impact bij de ondersteunde projecten de sleutel tot een realistische aanpak. Coaches, consultants maar ook kennisinstellingen spelen hierbij een faciliterende rol.
Met FilantrImpact leggen de Sociale InnovatieFabriek, filantropen, sociale actoren, coaches en academici de komende twee jaar samen een traject af. Uit voorgesprekken kwamen volgende vragen bovendrijven:
Hoe kunnen we onze veranderingslogica steviger onderbouwen, met onderzoek en praktijkervaring?
Welke werkwijzen kunnen impactgericht werken en impactevaluatie versterken?
Hoe kunnen we impactevaluatie valoriseren en onze impact verhogen?
Door kennis en ervaring te delen, identificeren en ontwikkelen we bruikbare kaders, methoden en tools, zowel op het niveau van de filantroop als van de ondersteunde projecten en organisaties. Het doel is uiteraard om met deze middelen een steeds groeiende positieve impact te hebben op mens, maatschappij en milieu.
Deelnemen?
Heb je interesse om deel uit te maken van dit lerende netwerk? Ben je of ken je een filantropische organisatie of coach die misschien wil aansluiten? Wil je graag meer weten? Neem dan contact op met Tomas De Groote, coördinator van FilantrImpact:
Bron:
De Sociale Innovatiefabriek - 'Impact voor Filantropen'
Info:
Website Impactwizard
7 juillet 2017 - Diverses démarches avaient été effectuées dans le courant de l'année 2016, notamment à l'initiative des animateurs de ce site ainsi que de la fédération internationale NoNoma, dans l'espoir qu'il soit mis fin aux appels à la générosité pour le moins peu crédibles de l'asbl Stop Noma.
Un précédent article paru sur ce site - confer infra 'Maintenir la confiance de nos donateurs' - avait recensé diverses initiatives fort ambitieuses dont cette asbl avait annoncé le lancement à grand renfort de publicité, alors qu'aucune suite crédible ne leur fut donnée.
L'asbl Stop Noma a cependant maintenu sa stratégie d'annonces publicitaires. Diverses annonces ont été publiées au cours des derniers mois, tant en Belgique (quotidien La Libre Belgique et diverses stations du métro bruxellois) que dans le quotidien français Le Parisien (ci-joint annonce Noma Téléthon 2017).
L'hebdomadaire Le Vif (n° 27, 7 juillet 2017 p.40-41) publie les conclusions d'un travail d'investigation mené par un groupe d'étudiants de l'ISFSC.
Le reportage démontre que les partenaires camerounais avec lesquels le fondateur de Stop Noma prétend collaborer ont également choisi de rompre tout contact avec ce personage fort controversé.
-> Le Vif: 'Stop Noma, la récolte sans fonds' (lien)
7 décembre 2016 - La toute grande majorité des organisations qui font appel à la générosité publique se refusent d’organiser des campagnes de collecte de fonds qui, du fait de frais de collecte démesurés, n'auraient aucune chance de financer les projets que leurs donateurs sont invités à soutenir.
Car nulle opération de collecte de fonds ne devrait avoir pour effet de mettre en péril la confiance des donateurs. Ce principe fondamental a été rappelé en septembre dernier dans une note adressée par l’asbl Give Wisely - qui coordonne les activités du Fundraisers Forum - à l’Administrateur délégué de l’association Stop Noma.
Un bref examen du mode opératoire de l’asbl Stop Noma nous avait permis d’établir que cette association n’offre au mieux que bien peu de garanties de transparence et de crédibilité aux donateurs qui répondraient positivement à ses divers appels au don.
Créée en 2008, cette Asbl n’a guère été en mesure de nous produire des Rapports annuels d’activité, pas plus que des Bilans et Comptes qui auraient été transmis aux autorités dans le respect de la législation belge.
Stop Noma s’est par contre illustré à plusieurs reprises - sur le site de l'association et celui de la société Bravo Star - par l’annonce de l'une ou l'autre campagne prestigieuse, parfois qualifiée de "Mondiale". Elles n’ont en réalité jamais été organisées:
- Celebrity Humanitarian Awards (20 Octobre 2016, au Palais des Festivals de Cannes – France)
- Gala de lancement du programme de secours aux enfants atteints de la maladie du Noma (Lido, Paris, 2 octobre 2016)
On constate par ailleurs que, contrairement à l’objet social publié au Moniteur belge, cette Asbl ne semble guère avoir financé, depuis sa création, de projets médicaux au bénéfice de personnes souffrant du Noma.
Tel est du moins le constat du directeur de la Fondation Winds of Hope, qui préside la Fédération Internationale NoNoma.
Le réseau NoNoma regroupe l’ensemble des acteurs de terrain luttant contre le noma dans différents pays d’Afrique.
La Fédération Noma mentionne sur son site (onglet 'Actualités') un courrier adressé le 25 octobre 2016 à Stop Noma, qui précise :
« Aucun membre de la Fédération n’a pu témoigner du travail de votre association sur le terrain.
Ainsi, vos collectes de fonds pour la cause du noma, qui ne sont in fine jamais affectées à cette dernière, portent gravement préjudice et discréditent l’ensemble du travail des acteurs réellement engagés dans cette lutte. »
Ce courrier dénonce par ailleurs l’utilisation sur le site de Stop Noma de textes et de visuels littéralement copiés des sites www.windsofhope.org et www.nonoma.org.
Des antécédents qui n'inspirent pas confiance
Il n’est en outre guère rassurant de constater que l'administrateur-délégué de l’asbl Stop Noma a déjà été précédemment mis en cause par le quotidien Le Soir, dans un article publié le 22/07/2008 sous le titre ‘Faux Van Gogh, faux humanitaire – Arnaque de rue‘ (lien).
Cet article mentionne une asbl dénommée « L’Ordre des Amis de Vincent Van Gogh » qui aurait laissé d’importantes dettes lors de sa dissolution.
Il y est également question d'une association dénommée « SOS Soins pour l’Humanité » qui n’a guère pu démontrer que les sommes collectées ont été versées au bénéfice des causes auxquelles elles étaient destinées.
L'asbl "SOS Soins pour l'Humanité" travaillait depuis une adresse qui servit ultérieurement de siège social à Stop Noma.
Tentative suspecte de collecte de fonds sur la voie publique
La récente mise en garde adressée le 26 octobre dernier par la Fondation Winds of Hope ne semble guère avoir été prise en compte par Stop Noma. L'asbl procède depuis lors au recrutement des jobistes rémunérés dans le cadre d’une campagne de collecte de fonds sur la voie publique (sites d'Infor Jeunes Laeken, Stages-Emplois ainsi que Student.be).
Stop Noma dispose également de bureaux à Paris, et y a également procédé depuis le site Direct-Emploi au recrutement de personnes affectées à la collecte de rue (annonce ci-dessous, en fin d'article).
Or on sait que si une collecte de rue est menée par du personnel rémunéré au profit d’une association très peu connue, l’essentiel des recettes issues de la générosité publique ne servira qu’à couvrir la rémunération des recruteurs.
Appel à la vigilance des autorités publiques
L’AERF (Association pour une Ethique dans les Collectes de Fonds) n’a guère pour mission d’entamer des démarches à l’encontre d’acteurs de la collecte dont le comportement parait inadéquat, mais qui ne sont pas membres de cette plateforme.
Sans doute revient-il dès lors surtout aux pouvoirs publics de réagir plus rapidement que ne n'est le cas, et de manière efficace, si les méthodes utilisées de manière répétée par telle ou telle association active en fundraising risquent de tromper les donateurs quant à l’affectation réelle des dons qui sont collectés.
Comme indiqué plus haut, les associations membres de la Fédération NoNoma, toutes engagées dans la lutte contre la maladie du Noma, regrettent que l'indispensable combat contre cette maladie soit décrédibilisé depuis plusieurs années par des campagnes de collecte pour le moins criticables, menées depuis le territoire belge tout en bénéficiant d'une importante promotion internationale via Internet.
-> Autres articles sur la même thématique, répertoriés sous rubrique
Annonce parue sur le site français Direct-Emploi: