26 janvier 2018 - Les agences de conseils en fundraising ne sont guère nombreuses en en Belgique.
L'une d'entre elles est pilotée depuis les Etats-Unis par Griet Dehandschutter, une belge de naissance qui épousa un américain et développe ses activités de conseil en levée de fonds des deux côtés de l'Atlantique.
Nous publions en fin d'article la liste des organisations belges qui ont fait appel aux compétences de la société Dehandschutter & Associates.
La Sociale Innovatie Fabriek, qui accompagne le développement d'associations à finalité sociale, a invité le 22 janvier dernier Madame Dehandschutter dans le cadre d'une brève session d'initiation au fundraising stratégique.
Nous résumons ci-dessous quelques-unes des observations et recommandations proposées par l'intervenante à la vingtaine de participants inscrits à cette session. Ils étaient majoritairement issus de petites associations en quète de nouvelles méthodes de collecte de fonds.
Welcoming attitude
Importance de la qualité de l’accueil et la capacité d’écoute de nos donateurs, ainsi que du suivi apporté aux demandes qu’ils nous adressent par exemple en s'adressant à la permanence téléphonique de notre association.
Fundraising is a teamsport
Réussissons-nous à mobiliser tous les acteurs de notre association autour du défi ‘fundraising’ ?
Nos administrateurs comprennent-ils qu'ils ont vocation - comme c'est le cas outr'Atlantique - à s'impliquer directement dans des initiatives susceptibles de renforcer la collecte de fonds ?
Your BIG WHY
En sollicitant nos donateurs sur des petits projets ponctuels, nous courrons le risque de ne pas les mobiliser pas autour du 'grand défi' que notre association poursuit à long terme (notre ‘BIG WHY’).
Entrainons nos sympathisants dans notre 'grand défi' !
C’est ainsi que l’ONG TRIAS s'efforce désormais de présenter ses micro-projets dans le cadre de d’accroches qui se veulent plus mobilisatrices que par le passé, tel que ‘Iedereen heeft dromen toch’, ou ‘Dromen krijgen kansen’.
Channel you inner ‘Indiana Jones’
A l’instar du célèbre aventurier, osons faire preuve d’ambition.
Pensons en termes de stratégie plutôt que de tactique, soyons des change makers.
What do you offer ?
Notre partenariat avec telle entreprise mécène s’avèrera plus durable que si l'offre que notre association leur propose est bien calibrée en fonction des attentes de l'entreprise partenaire.
Vredeseilanden a ainsi choisi de privilégier la mobilisation d'entreprises de la ‘food chain’, parce qu'elle sensibilise ainsi des acteurs de la chaine alimentaire qui se sentent proches de la vision de l'ONG.
Importance du concept de ‘shared mission’, c’est-à-dire de valeurs que l’association et ses entreprises partenaires ont en commun.
De même, le musée Red Star Line a développé son mécénat en partie avec des personnalités célèbres qui se souvenaient de ce que leurs parents ou grands-parents, notamment d'origine juive, avaient émigré au début du 19ième siècle vers les Etats-Unis sur un navire de cette compagnie maritime anversoise.
Tell your story from your donor’s perspective
Efforçons-nous donc de repenser notre approche au départ des attentes de nos donateurs – c'est-à-dire de leurs souhaits, mais également de leurs craintes éventuelles - qu’il nous faut dès lors identifier avec soin.
Focus on the critical few
C’est ainsi qu’aux USA l’identification du profil et des attentes des major donors potentiels s'organise au départ d'un lent travail de collecte de données, notamment au travers de l'exploitation de LinkedIn et avec l’appui de solutions de type Salesforce Navigator.
L'intervention de Madame Dehandschutter comprenait bien évidemment nombre d'autres constats, suggestions et rappels utiles - 'People give to people who they trust', etc - dont ce compte-rendu trop succinct ne pourrait rendre compte.
Liste des clients belges de la société Dehandschutter & Associates
Apopo, BOZAR, Brugge Foundation, K.U. Leuven, Red Star Line Museum, Trias, Vlerick Business School, Vredeseilanden, Château de Chimay, International Polar Foundation, Kasjin-Beck Disease Foundation, Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis, Koninklijke Vlaamse Schouwburg, National Botanic Garden.
Pour plus d'infos
Site Dehandschutter & Associates
Les données concernant l'importance du mécénat des belges en faveur de la culture sont pour le moins imprécises.
Quant aux mandataires publics, ils ne semblent toujours pas prêts à relayer les attentes de divers acteurs du secteur culturel – au nombre desquels l’asbl Promethea – concernant un renforcement des incitants fiscaux en faveur des projets culturels.
Un récent colloque organisé fin janvier à l’initiative de la Fondation Roi Baudouin et du FARO dans le cadre de la Brafa, se proposait de faire le point sur le mécénat des belges en faveur de la culture.
L'initiative part d'un constat évident: un nombre croissant d’institutions culturelles se demandent comment engager le dialogue avec le monde des donateurs. De quelle manière peut-on les intéresser ? Quelles sont leurs attentes ?
Un article du Standaard, publié à l’occasion de ce Colloque - 'Moeder, waarom schenken wij ?' 28/01/2017 - relevait qu’un nombre croissant de mécènes mobilisent leur générosité en faveur d’institutions muséales, certes situées principalement en Flandre.
Ainsi la Maison Rubens d’Anvers a-t-elle hérité d’un Rubens et d’un Van Dyck, tandis que l’Université de Gand a reçu un bâtiment et une collection de 180 œuvres d’art contemporain cédées par l’architecte liégeois Charles Vandenhove.
Le secteur culturel bénéficie est par ailleurs soutenu par diverses initiatives destinées à accompagner les candidats mécènes.
On connait en cette matière le rôle discret mais non moins efficace de la Fondation Roi Baudouin.
Le colloque de la Fondation Roi Baudouin a également permis de présenter le projet de la PAS Foundation – « een brug tussen kunst en onderneming » - qui facilite le regroupement de candidats mécènes dans une démarche commune.
10/9/2016 - La rubrique Bizz Associatif de l’hebdomadaire Trends-Tendances consacrait, le 8 septembre dernier, un dossier au mécénat de compétences.
‘Opération annuelle, aide ponctuelle ou séjour de six mois dans une association du bout du monde, projet d’équipe ou individuel, le mécénat de compétences prend des formes variées. Un point commun : l’entreprise rémunère ses employés pour qu’une association puisse bénéficier de leurs compétences professionnelles.’
L’offre de services émane d’entreprises conscientes de leur responsabilité sociétale, et se concrétise dans différents domaines : logistique, communication, organisation d’événements, assistance technique, etc.
L’article de Trends-Tendances décrit diverses initiatives, au nombre desquelles la plateforme ‘We are heroes’, créée en 2015 à l’initiative de Valérie Géron, consultante en mécénat de compétences.
Le programme international Pulse de GSK permet à certains employés de la société pharmaceutique de se mettre jusqu’à six mois à disposition d’une association, sans perte de salaire.
Le groupe Sodexo se mobilise au niveau international dans le programme Stop Hunger. Les employés du Benelux s’investissent dans la lutte contre la faim, notamment par la préparation de milliers de repas à destination des sans-abri.
Les Prix Caius décernés chaque année à l’initiative de l’asbl Promethea recompensent également des initiatives en matière de mécénat de compétences, menées tant par de grandes entreprises que par certaines PME.
Pour Arnaud Delacroix, patron de la PME Lexiago, la rentabilité du mécénat se calcule avant tout en motivation.
Source : Trends-Tendances, 8 septembre 2016, pp.66-68
ToolBox vzw heeft zich tot doel gesteld om het management van verenigingen actief in de Belgische sociale sector te verbeteren.
Daartoe zet ze een 100-tal professionals in die hun expertise op vrijwillige basis en in team ter beschikking stellen van deze verenigingen.
Why we do what we do ?
Toolbox gelooft dat de samenwerking tussen actoren van de private sector en deze van de sociale sector tot een verrijking voor beiden kan leiden. Deze samenwerking resulteert in een grotere sociale impact.
What we do ?
In 2015 waren er een 120-tal vrijwilligers actief op 62 projecten, een equivalent van meer dan 8 900 uren pro bono begeleiding.
Regionale spreiding: 59% in Brussel, 18% in Wallonië, 24% in Vlaanderen.
In het jaarverslag 2015 worden enkele projecten onder de loep genomen, onder meer in verband met communicatie of hun fondsenwerving.
Voorbeeld: Onafhankelijk Leven vzw
Toolbox hielp een ad hoc team fundraising van Onafhankelijk Leven in het bepalen van de verschillende potentiële doelgroepen die de vereniging financieel zouden kunnen steunen.
Er werd besloten om in 2015 voornamelijk de nieuwe strategie uit te bouwen naar bedrijven en major donors.
In een eerste fase bleef het team grondig stilstaan bij de wijze waarop Onafhankelijk Leven vzw zichzelf voorstelt. Want de wereld van bedrijven en die van mensen met een handicap spreken vaak een andere taal. Dta resulteerde in een nieuwe elevator pitch.
Daarna formuleerde het team verschillende sponsorprojecten die ook voor bedrijven een meerwaarde zouden kunnen betekenen. Bestaande contacten met bedrijven werden in kaart gebracht, en medewerkers gingen testen welke projecten wel en niet aanslaan.
Het resultaat is vandaag dat al in 2015 de inkomsten via fundraising sterk stegen, maar vooral dat er een sterke stijging is van toezegging van corporate giften voor de projecten die in 2016 worden uitgerold.
Lang lopende begeleidingstrajecten,
ook i.v.m. fondsenwerving
Bij Toolbox bestaat de kern van de begeleiding nog steeds uit lang lopende begeleidingstrajecten die tot doel hebben de verenigingen te ondersteunen bij hun beheersactiviteiten.
Hiervoor stellen de vrijwilligers elk 8u/maand pro bono ter beschikking.
In verband met de projecten die in 2015 werden ondersteund identificeerde Toolbox 5 categoriën van begeleiding:
Bron:
Toolbox - Jaarverslag 2015
Infos:
Toolbox
Organisation bilingue, Toolbox soutient nombre d'associations francophones.
Pour plus d'infos, consulter le site francophone Toolbox.be ou télécharger le Rapport Annuel 2015, (prochainement) disponible sur le site de l'association.
Cet article de fonds publié dans la Revue française de Marketing montre comment et pourquoi l’idée d’un engagement social de l’entreprise hors de la sphère économique, fortement contestée jusque dans un passé récent, est devenue incontournable aujourd’hui.
Les auteurs justifient l’originalité de la fonction sociale de l’entreprise grâce aux concepts distincts de la philanthropie et du mécénat, dont le contenu se développe dans des contextes historiques, géographiques et culturels différents.
Ils précisent les conditions d’une éthique publique dans laquelle la fonction sociale de la firme est moralement et politiquement acceptable.
Source:
Revue française du Marketing - décembre 2015
(document téléchargeable)
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