La Belgique compte quelque 130.000 asbl et autres institutions à finalité sociale (aisbl, Fondations, etc), dont seule une minorité est active en collecte de fonds.
Le SPF Finances dénombre environ 2 000 institutions bénéficiant d’une agrément pour l’octroi d’attestations fiscales.
Ce total ne prend pas en compte nombre d’initiatives informelles dans le secteur de la collecte.
Lien vers l'article 'Indicateurs de mesure de la générosité des belges'
Baromètre de la Générosité: année 2016-2017Le site du Fundraisers Forum réactualise à intervalles réguliers, depuis 2012, des estimations relatives à l'évolution des dons et des legs. Notre analyse se base sur les résultats financiers que les associations publient sur leur site ou sur l'un ou l'autre portail d'information financière (AERF-VEF, Donorinfo, 'Livre Ouvert / Open Boek' des plateformes ACODEV et NGO Federatie).
Lien vers:
- Baromètre de la Générosité publique (2016-2017).
- Top 30 des principaux acteurs de la collecte (2017)
- Top 30 van de belangrijkste fondsenwervende verenigingen (2017)
Chiffres-clés (Belgique): autres sources d'informationDivers articles et quelques études statistiques publiées au cours des deux dernières années apportent un éclairage complémentaire concernant l'évolution des dons et legs.
Lien vers la liste d'articles listés sous Archives 2013-2018 - Dons & legs: chiffres-clés
Chiffres-clés (International): statistiques & sondagesLes articles relatifs aux analyses statistiques et sondages se rapportant à la générosité publique dans d'autres pays sont répertoriés sous Archives 2013-2018 - Générosité publique: chiffres-clés (International).
Nouveaux modes de mobilisationLa collecte de fonds sur la voie publique (street fundraising), produit des résultats encourageants depuis une dizaine d’années, en termes de mobilisation par domiciliation de donateurs relativement jeunes.
Cette technique bénéficie presqu'uniquement aux organisations disposant déjà d’une belle notoriété. Le street fundraising n’étant guère exploitable par une majorité d’organisations moins connues du grand public, celles-ci peinent davantage à mobiliser de nouvelles générations de jeunes donateurs.
Les événements sportifs collectifs à composante caritative (joggings, marathons, défis à vélo, etc) connaissent un essor spectaculaire, tant à l’initiative de petites associations que dans le cadre d’opérations bénéficiant d’un encadrement professionnel sophistiqué.
Que ce soit en matière de solidarité Nord-Sud (organisations du 4ième pilier) ou dans le domaine des initiatives citoyennes de proximité, un nombre croissant de micro-campagnes de collecte de fonds se développent à l’initiative de collectifs autonomes de bénévoles, travaillant souvent en dehors du réseau des ONG traditionnelles.
Les cas de sur-sollicitation par voie de mailing, dont témoignent un nombre significatif de donateurs, semblent pouvoir être attribués à une conjonction de différents facteurs :
Différentes institutions de secteurs étrangers à la philanthropie à finalité sociale ont considérablement renforcé leur cellule de levée de fonds (mécénat, sponsoring) au cours des dernières années. C'est notamment le cas de diverses universités et d'institutions soit culturelles soit actives en recherche médicale.
La communication digitale (Internet, emails, e-newsletter, réseaux sociaux) crée de nouveaux circuits de communication entre l'association et son réseau de sympathisants. Le recours aux réseaux sociaux s'est surtout développé dans le cadre d'associations qui comprennnent une majorité de donateurs ou de membres relativement jeunes.
Les sites de dons en ligne ont démontré leur utilité mais ne produisent guère de résultat spectaculaire, sauf dans le cas d'urgences humanitaires ou de campagnes de collecte bénéficiant d'importants relais radio-TV.
Sur le créneau des événements fundraising sportifs, les plateformes Internet renforcent à l'évidence la dynamique générale grâce à la mise à disposition de pages personnelles gérées par chacune des équipes participantes.
