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Le crowdfunding connait à l'évidence un développement plus rapide en France que ce n’est le cas en Belgique.
Il y a lieu de distinguer trois catégories de plateformes de financement participatif, selon qu’elles fonctionnent sur base de prêts, sur une prise de participation au capital d’entreprises ou sur des dons avec ou sans contrepartie.
L’hebdomadaire Le Point présente à ce propos un intéressant état des lieux (lire) de ce nouveau mode de financement, dont nombre d’organisations françaises du secteur non-marchand profitent dès à présent.

Le dernier Baromètre français du crowdfunding, publié à l’initiative de Financement Participatif France (PFP), fournit d’utiles précisions quant à l’évolution des différentes formules de financement participatif, et quant aux principaux secteurs bénéficiaires: confer tableaux repris en fin d’article.
On peut y vérifier (confer dernier tableau en fin d'article) que les secteurs  de la culture et de la solidarité profitent largement des formules basées sur le don, avec ou sans contrepartie.

Les acteurs de terrain précisent volontiers que la notion de contrepartie se limite dans nombre de cas à des propositions visant à associer symboliquement le donateur au projet qu’il contribue à financer. Le Comité de la Charte du don en confiance souhaite toutefois clarifier cette délicate question des contreparties, de manière à éviter une éventuelle contestation, par l’autorité publique, de l’avantage fiscal lié aux dons.

Citons, parmi les principales plateformes françaises de don en ligne : KissKissBankBank (également actif sur le marché belge), Ulule, HelloAsso et Arizuka.
La 9ième édition du Forum national des associations & fondations, qui s’est tenue à la mi-octobre, comprenait plusieurs sessions dédiées au crowdfunding.
Fabrice Carrega, coordinateur de la plateforme Arizuka, y fournit de précieuses indications quant aux critères de réussite en matière d’opérations de crowdfunding à finalité sociale. L’importance d’une solide préparation, notamment au plan de l’argumentaire et de l’identification des différentes cibles qui seront sollicitées au travers des réseaux sociaux, y fut particulièrement soulignée (confer slide ci-joint 'Ere de jeu - 5 conseils').

 

Le crowdfunding peut-il se substituer à la sphère publique ?
Les succès engrangés jusqu’à ce jour par la plupart des agences françaises de financement participatif soulèvent diverses questions, auxquelles la plateforme Financement Participatif France dédiera une session lors des 2ième Assises de la Finance Participative (Paris, 11 décembre) :
Le crowdfunding peut-il se substituer à la sphère publique ? Sommes-nous prêts pour le civic crowdfunding ?
Est-ce la solution au désengagement de l’Etat ? L’épargne citoyenne est-elle incontournable dans certains secteurs d’activité ?


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Baromètre du crowdfunding
(résultats publiés par la plateforme Financement Participatif France):

(1er semestre 2014)