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13 Septembre - Le secteur non-marchand néerlandophone – et notamment les établissements de l’enseignement supérieur – craint de subir une diminution des subsides du fait des mesures d’assainissement des finances publiques prévues par le Gouvernement régional flamand.

C’est dans ce contexte que le quotidien De Standaard (13/09) rapporte que trois élus de la NVA ont déposé dans le courant du mois de juin une proposition de loi visant à étendre à l’enseignement supérieur non-universitaire le dispositif fiscal relatif aux dons et legs dont bénéficie déjà l’enseignement universitaire.

Une proposition de loi comparable avait déjà été déposée plus tôt dans l’année à l’initiative de deux députés Open VLD: confer article ‘Hautes Ecoles : incitants fiscaux (1)’

On suppose que cette mesure bénéficierait principalement aux projets de recherche appliquée de l’enseignement supérieur non-universitaire, qui sont subsidiés à hauteur de 14 millions d’euro.

L’article du Standaard précise que les établissements universitaires auraient perçu quelque 17,7 millions de dons et legs en 2011, soit le quintuple des montants perçus cinq années plus tôt.
La générosité accrue dont bénéficie depuis quelques années la Leuvens Universiteitsfonds semble indiquer que les donateurs souhaitent surtout encourager la recherche médicale, principalement en rapport avec des maladies qui touchent leur entourage (cancer, alzheimer, parkinson, etc.)

De Tijd consacre un article de fond dans ses éditions du 13 septembre à la problématique du financement des universités en Flandre.
On y compare le produit de la générosité du public en faveur de la KUL (14 millions en 2013) et des quatre autres universités néerlandophones (total de 2 millions), avec la donation record de 270 millions d'euro, offerts par un magnat de l'immobilier à l'Université de Harvard.

Sources :

- De Standaard, 13/09/2014
- De Tijd, 13/09/2014

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