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France, 11 janvier 2015 - Un récent article de La Dépêche (28/12/2014) confirme la bonne tenue du marché français de la collecte de fonds.

Plusieurs indicateurs semblent justifier cet optimisme :

 

  • Le résultat encourageant des dernières enquêtes du CERPHI (Centre d'étude et de recherche pour la Philanthropie) auprès d’un panel d'associations dont les recettes sont comparées pour les années 2012, 2013 et 2014. 
    Pour Antoine Vaccaro, président du CERPHI : « De 2012 à 2013, la progression a été de 3 à 4 %, avec l'année suivante une croissance un plus molle mais, une plus forte proportion de fidélisation, ce qui pour les associations qui vivent des dons est aussi important. (…) Or on a eu des pays touchés par la crise, comme l'Espagne ou la Grèce ou la générosité s'est totalement effondrée. »
  • Crowdfunding: 66 millions d'euros ont été levés grâce aux plateformes en ligne au premier semestre 2014 selon l'association Finance Participative France.

Le mécénat financier, déjà en baisse depuis 2012, continue de s’affaiblir.
Cette moindre mobilisation du monde de l’entreprise semble être compensée par une plus grande implication dans un nombre croissant d’initiatives relevant du mécénat de compétences, notamment dans le cadre du réseau ADN (Agence du don en nature).

En matière de perspectives à plus long terme, Antoine Vaccaro prédit un renforcement de trois vecteurs de générosité : les legs, la philanthropie ‘du vivant’ - c'est-à-dire créer sa fondation pour exercer sa propre solidarité - et les nouvelles technologies.

Bruno Viard, professeur, auteur de « Les trois neveux ou l'altruisme et l'égoïsme réconciliés » ( PUF), rappelle volontiers que la générosité est capricieuse : on préfère en général donner à ceux qui sont proches de soi et qui nous ressemblent.

Sources:

-> Lien vers d'autres articles archivés sous Générosité publique: chiffres-clés (International).