Fundraisers.be

9 juillet 2019 - Quelque 2.000 fundraisers professionnels du Royaume-Uni ont participé à la deuxième enquête annuelle de Blackbaud Europe, réalisée avec la collaboration de l’Institute of Fundraising.
L’enquête s'est déroulée durant les mois d’avril et de mai 2019, au départ d’un sondage en ligne comprenant 38 questions.
Les participants se répartissaient en trois catégories équivalentes d’organisations caritatives de taille modeste (moins d’un million de £), moyenne (entre 1 et 10 m £) ou élevée (plus de 10 m £).
Les réponses permettent d'appréhender diverses différences entre le Royaume-Uni et le continent européen au niveau soit des perceptions soit des méthodes de collecte privilégiées.

 

 

'GDPR was not the death-knell of fundraising'
Rappelons que le RGPD a été implémenté par les associations britanniques dans un climat de suspicion alimenté par les dérives que nombre de médias ont dénoncées en 2018 et durant les années précédentes.
Les associations ont été tenues de respecter le cahier des charges relativement exigeant du 'GDPR Fundraising Code of Conduct' mis en place par le Fundraising Regulator.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

'Facebook far in the lead as the most popular channel'
94% des associations contactent leurs sympathisants au travers des médias sociaux (92% via Facebook, 88% via Twitter, 67% via Instagram, 54% via LinkedIn, 47% via Youtube, 8% via WhatsApp).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

The Future of Fundraising
Rappelons que le tassement de la générosité des britanniques est souvent attribué à la baisse de confiance enregistrée suite aux campagnes de presse qui se sont succédés jusqu'en 2018.
Les effets du Brexit se font par ailleurs déjà sentir, notamment au niveau de la valeur des legs, qui subit dès à présent la dépréciation des biens immobiliers.

 

Citons, parmi d'autres thèmes abordés dans ce sondage:

  • Le crowdfunding, facteur de concurrence ?
    Probablement parce-que le crowdfunding permet à des groupements informels d'organiser leur propre campagne de collecte, un tiers des fundraisers perçoivent ce mode de collecte comme un facteur de concurrence pour leur association plutôt que comme un atout complémentaire.
  • Fundraiser, une profession ouverte aux minorités ethniques ?
    Le secteur associatif britannique se préoccupe bien plus que ce n'est le cas sur le continent européen de l'accessibilité des emplois aux femmes ainsi qu'aux minorités ethniques.
    Le sondage indique qu'au Royaume-Uni à peine 8% des fundraisers sont issus des minorités ethniques.

Source
Blackbaud - ' Status of UK Fundraising' (2019 edition) in partnership with the Institute of Fundraising, e-Book téléchargeable sur le site de Blackbaud.

Tags